Everybody got to learn sometimes - Lucas

Lucas est né à Phoenix  en 1990. Il est le deuxième enfant de la famille et le dernier. Sa mère, Betsie les a élevés et son père … il n’a jamais vraiment su ce que son père faisait en réalité. Il s’en occupait peu, mais il arrivait à payer les factures. Les fins de mois ont souvent été difficile chez les Hudson, mais les liens familiaux étaient plus fort que tout alors ils arrivaient à tenir le choc. Jusqu’au départ du père, Lucas avait cinq ans. Il ne se souvient pas de grand-chose mais il se souvient qu’il ne l’a jamais revu. Il est parti un soir et il n’a jamais refait surface, les laissant son frère, sa mère et lui seul. Betsie à eu beaucoup de mal à gérer le départ de son mari et à trouver de quoi payer les factures. Elle a trouvé un petit job dans un centre commerciale ou elle était vendeuse. Elle essayait de tout faire pour ses fils mes elle avait plongé dans l’alcool et souvent elle rentrait tard du travail. C’est le frère de Lucas, Arthur qui s’est beaucoup occupé de lui durant cette période. Il n’a jamais cessé de s’occuper de son petit frère. Arthur avait treize ans quand leur père est parti, c’est lui en quelque sorte qui est devenu l’homme de la maison. Lucas a toujours été assez timide et discret, quand son père est parti il n’a rien dit pendant des mois, si bien qu’on pensait qu’il ne parlerait plus jamais. C’est le professeur de l’école ou il était qui lui a fait voir un psychologue.  Il a été suivi assez longtemps par un psy. Ses années école, collègue et lycée ont été très compliqué. Il parlait peu et était extrêmement renfermé. Il était souvent l’objet de moquerie, tout le monde connaissait sa famille, tout le monde savait que sa mère était une paumée et des rumeurs courraient qu’elle se prostituait, mais il n’y a jamais cru. Il n’a jamais voulu entendre ce qu’on disait, mais il entendait malgré tous les efforts qu’il faisait. Il est resté longtemps dans le même quartier et il a souvent eu les mêmes camarades qui l’ont suivi. Il les a même retrouvés au lycée et il s’en serait bien passé. Lucas à été harcelé assez longtemps pour que ça en devienne un vrai cauchemar au point qu’il séchait les cours, au point qu’à bout de force il a fini par faire une tentative de suicide. Il ne supportait plus les moqueries, il ne supportait plus les rumeurs. Il ne supportait plus d’être seul. Il avait dix-sept ans. C’est son frère qui avait alors vingt-cinq ans qui l’a retrouvé les veines taillées dans la salle de bain. Arthur n’habitait plus chez eux, il avait pris son indépendance et était venu voir leur mère, Lucas était censé être en cours et leur mère n’était pas là. C’est Arthur qui a emmené Lucas aux urgences. Il l’a échappé de peu. Il a séjourné quelques temps en service psychiatrique. Les médecins avaient peur qu’il retente quelque chose.

Ils ont déménagé à Seattle après ça. Toute la petite famille, Arthur espérait que sa mère prenne un nouveau départ et que son frère se sente mieux aussi, dans un endroit où personne ne les connaîtrait. Ils sont donc arrivés en ville il y a onze ans. Arthur a financé une bonne partie de leur nouvelle maison. Il avait fait pas mal d’économies. Il a offert un nouvel appareil photo à son frère, Lucas à toujours été passionné par la photo il a des tas de photos accrochées sur son mur. Il a terminé sa dernière année au lycée année qu’il a finalement repiqué avant d’obtenir son diplôme. Il a voulu faire des études à l’université mais sa mère n’avait pas les moyens de payer. Il a commencé à travailler dans des bars comme barman. C’est son frère qui lui avait proposé de venir travailler avec lui et il accepté. Son frère à finalement requitter la maison deux ans après leur arrivé. Il a hésité sachant ce qui était arrivé mais Lucas avait l’air d’aller mieux. Il a changé aussi de travail et à trouver un poste chez un garagiste, un peu mieux payer que simple serveur. Lucas lui a rencontré une femme plus âgée qui l’a fait rentrer dans un club privé très spécial. Un club bien particulier puisqu’il a vite compris qu’il serait payer pour faire plaisir à ses dames et parfois même aux hommes. Il n’était pas fan de l’idée, mais ça payait bien et sa patronne savait comment le faire accepter, en augmentant les tarifs s’il acceptait ses exigences. Ce qu’il a fini par faire. Il n’a jamais avoué à sa mère ce qu’il faisait. Elle ne lui a jamais demandé pourquoi il revenait toujours plein de paillettes, ni pourquoi il s’en allait parfois au milieu de la nuit, ou quand il n’était pas sensé travailler. C’est préférable qu’elle ne lui pose pas de questions d’ailleurs. Il a trop honte pour admettre d’une part qu’il pense aimer autant les garçons que les filles et d’autres part qu’il est gigolo et la plupart du temps pour des femmes mariées et plus âgées que lui. Il n’oserait jamais lui dire. Il continue de dire qu’il est barman, il est l’est à temps partiel,.