Help ! I need somebody ... HELP !!! (Dodo)

❝ Help ! I need somebody ... HELP !!! ❞Mathou & Dodo

Alice était un bébé adorable. Elle gazouillait, riait, elle faisait ses nuits. C'était une véritable perle. Elle était jolie comme un coeur, attrapait parfois mes cheveux pour me torturait la tête. Bon ... les premières semaines étaient étrange puisque nous n'avons pas eu énormément d'interactions, même si je m'occupais d'elle quand elle ne dormait pas. Sinon la plupart du temps ... et bien, c'était une véritable bombe. De couche culotte. Mais hormis, ça elle était gentille et douce. J'ai eu le droit à des "tu verras quand elle sera grande, elle sera HO-RRIBLE" ou des conseils, des prévisions débiles. En général, je les envoyais tous balader. Laissez moi profiter du temps que j'ai avec elle. Laissez moi cette chance de la découvrir et de la regarder grandir et s'épanouir. Mon bébé. Mon enfant. Ma Alice.

Mais ce soir, rien ne se passait comme prévu. Alice ne voulait pas dormir. Elle s'agitait m'arracher les cheveux et hurlait. J'étais totalement paniquée par ça, je n'avais pas l'habitude qu'elle hurle ainsi. J'ai eu le droit à la visite de voisins pas contents qui m'insultaient de mère indigne. Je me suis retrouvée à genoux au sol avec un bébé dans son berceau à bascule, tapant des pieds. « Mais que se passe-t-il ? T'as pas les joues gonflées .... T'as pas faim ni soif ... je ... dis ... je sais pas ... Arrêtes de hurler !!! Je t'en supplie » je me mettais à perdre patience, pleurer, hurler et paniquer, limite à m'arracher les cheveux désormais en bataille. J'ai essayé d'appeler mon père et Darcy. Aucunes réponse. J'ai appelé ensuite Dorian toujours dans le même état, pleurant, lui implorant de venir m'aider et lui demandant pardon. Toujours à genoux.

Je sais pas quoi faire. Elle refuse que je la porte, me frappant, continuant de s'agiter. J'essaye de chanter, de la bercer. Rien n'y fait. On toquait à ma porte comme des fous, je refuse d'ouvrir. Je finis par faire quelque chose. Je me suis relevée, toujours tremblante et j'ai couru, pied nus, en robe de chambre, dans ma chambre. Puis, j'ai escaladé mon siège et j'ai récupéré un vieil étui. Là, je reviens dans le salon. Je me remet à genou. Alice était toujours en train de pleurer et de s'énerver « Espérons que ça va marcher » fis je le coeur battant.

Je déglutis et ouvre l'étui ... ça faisait longtemps. Je prends la chose entre mes mains puis, je la pose doucement sur mon épaule et ... quelques notes s'élèvent. J'accorde l'instrument de musique et enfin ... je me mets à jouer. Un son mélodieux. Sublime. Qui me fait pleurer. Je ferme les yeux et je me souviens. De belles choses. De mon père qui m'offre ce cadeau. De mes premiers concerts. D'une vie qui m'a tant manqué. Et là, je rouvre mes yeux et je vois un bébé qui s'est arrêté de pleurer. Elle suce son pouce. Je souris. J'arrête la musique et souris à mon tour « Grand-père t'a bassiné hein ? Il t'a bassiné pour que je joue c'est ça ? » je pleure, le violon toujours dans mes mains. Le calme s'est posé sur nous. Elle me regarde et gazouille. Vilaine. Elle veut que je continue « D'accord Alice. J'ai compris » fis je en souriant. Je voulais m'y remettre mais on toque.

Je me relève, pose l'instrument sur la table basse et ouvre la porte. Je m'apprêtais à m'excuser auprès d'un voisin lorsqu'une grande carrure me fait face et entre. Je ferme la porte et le prend dans mes bras «J'suis désolée de t'avoir appelé. Elle voulait pas dormir ... elle hurlait ... je savais pas quoi faire ... mais ... j'ai trouvé » fis je en le lâchant. Telle une enfant, je lui prends la main et l'emmène dans le salon. Je m’essuie les yeux et me mouche avant de reprendre mon violon. Je regarde Dorian « Assieds toi sur le fauteuil et regarde » fis je tandis que la petite recommençait à râler. Je souris et m'assois sur un de mes poufs. Là, je remets mon violon sur l'épaule et je recommence à jouer un morceau. Un morceau agréable. Un morceau que j'ai adoré jouer étant ado'. Papa l'aimait aussi, alors, je le joue. Le son est mélodieux, doux et apaisant. Doucement, Alice la furie s'endormie quelques instants plus tard, bercée par cette mélodie que j'aime plus que tout. Je m'arrête et serre ma mâchoire pour ne pas pleurer. Je souris ... saisi par un bonheur. Quelque chose de puissant. J'avais eu peur pendant de longs mois que ça me rappelait ... lui. Mais non. C'était tout l'inverse. Je regarde Dorian et souris « alors ? » lui demande je tremblante et fatiguée, mais heureuse d'avoir retrouvé mes talents de violoniste

Pando

Help ! I need somebody ... HELP !!!

Mathilda & Dorian

Dorian dormait sur le canapé, d’un sommeil paisible, ronflant presque légèrement tant la journée fut éreintante. Une journée de répétition. Une journée dans les studios à jouer encore et encore de son instrument. Il aimait ça, il ne pouvait pas le nier, pourtant c’était un job fatiguant. Alors le soir venu, alors que Doug avait trouvé le courage de sortir, Dorian lui s’était laissé tomber dans leur canapé, allumant la télé pensant regarder un film mais au final il était tombé comme une masse. Endormi en moins de quelques minutes, ses paupières étant bien trop lourdes pour rester ouvertes. Ce fut son téléphone qui le sortit de ses rêves. La sonnerie le fit sursauter et l’espace de quelques instants, il se demanda même où il se trouvait. Lorsqu’il revint à lui, il réalisa que le bruit venait de son portable. Grognant légèrement comme un ours mal léché, il décrocha et se laissa retomber dans le canapé. C’était Mathilda. La meilleure amie de Darcy, l’ex de Doug. Une bonne amie de Dodo à présent étant donné le temps qu’il avait passé avec elle. Il l’avait même aidée à aménager la future chambre de son bébé et il était allé la voir à l’hôpital après son accouchement. Mathilda n’était plus simplement la meilleure amie de l’ex de Doug. Elle était son amie à lui aussi.

Au téléphone, la jeune maman semblait être au bord de la crise de nerf. Sa fille n’avait pas l’air de se calmer et la pauvre femme était désemparée. Dorian entendait même les cris du bébé à travers le combiné. Il accepta de venir lui donner un coup de main, même s’il n’y connaissait rien en bébé qui pleure. Après tout, les amis servaient à ça. Rendre service en cas de coup dur. Il se leva du canapé et passa quelques instants dans la salle de bain afin de remettre ses cheveux en place et de passer un peu d’eau sur son visage pour se réveiller un peu plus convenablement. Lorsqu’il fut enfin prêt, il quitta son appartement et rejoignit sa voiture pour se rendre chez son amie en panique. La route ne fut pas si longue que ça. Rien de plus normal, les routes étaient désertes à cette heure aussi tardive de la nuit.

Arrivé devant la porte de chez Mathilda, il tendit l’oreille mais n’entendit pourtant rien. La petite s’était-elle calmée le temps qu’il arrive ? La jeune maman avait-elle trouvé la réponse à ses pleurs incontrôlables ? Il frappa à la porte et elle ne tarda pas à venir lui ouvrir, l’air complètement débraillée et presque au bout de sa vie. Un look de jeune maman. Sans réellement attendre d’invitation de sa part, il entra et elle referma derrière lui. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Mathilda le prit dans ses bras et s’excusa de l’avoir appelé, expliquant par là même la situation. Elle semblait avoir trouvé la solution. « Ah ouais ? » Il était assez curieux de savoir comment elle s’y était prise. Sans plus de cérémonie, elle lui attrapa la main et le guida jusque dans le salon où elle l’invita à prendre place dans un fauteuil. Dubitatif, Dorian regarda la jeune femme sans réellement comprendre jusqu’à ce que son regard se pose sur son violon. A sa connaissance, Mathilda n’avait pas retouché à son violon depuis très longtemps. Mauvais souvenirs, mauvaise expérience, il ne savait plus exactement mais il y avait toujours eu quelque chose qui avait bloqué la jeune femme avec son instrument. Alors forcément, il fut assez surpris de la voir avec son violon en main. Elle se mit à jouer et la musique qu’elle dégageait avait quelque chose d’agréable, d’enchanteur. Dodo se sentit comme apaisé et les cris de la petite cessèrent. C’était comme si tous deux étaient captivés par le son mélodieux qu’elle produisait.

Lorsque Mathilda s’arrêta, elle lui demanda ce qu’il en pensait. Dorian en perdit ses mots. « C’est… Waouh. » Elle avait un don pour ça, ni plus ni moins. « C’était magnifique. Vraiment. » Il se redressa légèrement dans le fauteuil. « C’est indescriptible tellement c’est agréable à entendre. » Il secoua la tête. « C’est grâce à ça que tu as réussi à la calmer ? Tu as réussi à rejouer, pour elle ? » C’était beau et émouvant à la fois. Elle avait surpassé ses démons pour le bien-être de sa fille. « Je suis scotché, je t’assure. »

(c) Niagara @Mathilda M. Locklear

❝ Help ! I need somebody ... HELP !!! ❞Mathou & Dodo

Mes cheveux en chignon ressemblaient à un champ de bataille. J'arborais un pyjama avec des chaton franchement bien trop enfant pour une femme comme moi, mais bon sang comme c'est tout doux et agréable à porter ! Bref. J'embarque Dorian avec moi dans le salon, je le laisse s'installer et je commence donc à jouer. Doucement, bébé Mary-Alice s'endort, tandis qu'elle avait recommencé à geindre, voire presque pleurer comme pas contente qu'on vienne interrompre sa berceuse. Mais elle gagatisait lorsque je me suis remise au violon, l'embarquant dans ma mélodie. Mon cœur se réchauffer de la voir apprécier, lutter à dormir et enfin, dormir. Je continue la mélodie, de peur qu'elle ne se réveille, la prolonge encore un peu et l'arrête en faisant descendre l'intensité de la musique. Je déglutis, avec une envie de pleurer de la voir s'être calmer ainsi. Je reste ainsi, immobile, la regarde dormir paisiblement. J'ai gardé mon violon, je tremble de partout et enfin, je me mets à bouger lentement, rangeant mon violon, émue de mon public et regarde Dorian. Je rougis à sa remarque. Je sais plus où me mettre. Je ne pensais pas ne pas avoir perdu la main.

Gênée, je me lève et fais basculer avec douceur son lit. Elle adore ça, ça l'endort encore plus. Doucement, je prends des lingettes pour enlever ses larmes de crocodiles et la morve qui s'en est aller se réfugier sur son visage de poupon. Je la borde avec douceur et arrête malgré la bascule de son lit. L'avantage c'est qu'il est à roulette et qu je vais pouvoir l'emmener dans sa chambre « Je ... » je m'arrête et déglutis, les larmes aux yeux, la fatigue, les émotions, tout me prenait au coeur. « Pardon ... » je prends une profonde inspiration et expire doucement, enlevant mes larmes « Papa lui racontait que j'étais ... que je suis violoniste » fis je en souriant avec maladresse « Il a dû lui faire écouter mes morceaux. Je pensais pas qu'elle ... enfin, qu'elle comprendrait que c'était ... moi » j'hausse une épaule, la regardant dormir. Elle est si adorable quand elle dort.

« J'avais peur qu'il lui arrive quelque chose et que je ne savais pas comment m'en sortir. J'étais à deux doigts d'appeler les pompiers et finalement ... » je regarde Dorian et souris, les yeux brillants d'émotions « ça m'a terriblement manqué ... je pensais que ça me rappellerait Jamie, encore plus quand il a tenté de reprendre contact avec moi et qu'il va sans doute vouloir revenir dans nos vies ... » j'en avais parlé à Darcy, j'étais paniquée, mais elle était déterminée à être bien plus qu'une meilleure amie et une marraine du tonnerre. Non, elle allait être NOTRE Super Mega Marraine de la Mort qui Tue TOUT ! Enfin c'était pas dans ses mots -là, mais c'est tout comme. « Je reviens ... Sers toi si tu veux » dis je à Dorian. Doucement, je ramène le lit à bascule dans la chambre de bébé Alice pour ensuite la prendre et la placer dans son lit à elle, bien plus confortable, pour un vrai gros dodo. Enfin, je sors de sa chambre, après avoir mis les veilleuses en route, et reviens vers lui.

« Pardon de t'avoir fait venir pour rien du coup, mais ... merci, ça m'touche » dis je soulagée de le voir, m'affalant sur le canapé. Je ferme les yeux et passe mes mains sur mon visage pour les garder avant de les enlever. « Hum ... ça te dérange pas de rester cette nuit ? J'te paye en p'tit dej' de la mort » lui demande je, presque en le suppliant avec mes yeux de chaton battu. Je suis fatiguée, mais j'admets que je ne veux pas être seule ce soir. Avec Jamie qui est sans doute dans les parages, j'avoue n'être pas très rassurée de penser qu'il soit là. J'en avais parlé à Dorian quand nous étions en train de faire la chambre, je sais qu'il est là, mais il ne m'a pas encore contacté. Et j'aimerais qu'il ne le fasse pas.

Pando

@Dorian Saltzman

Help ! I need somebody ... HELP !!!

Mathilda & Dorian

C’était amusant de constater à quel point un si petit bébé pouvait être calmé et apaisé par le son d’un instrument joué par sa propre mère. Comme quoi, le lien entre une maman et son enfant était spécial, et ce dès la grossesse. C’était un spectacle beau à voir, attendrissant même. Dorian aussi apprécie l’instant. Mathilda était vraiment douée avec son violon. La remarque du musicien à son encontre la fit rougir. C’était mignon à voir. Dorian resta dans le fauteuil à regarder la jeune maman s’occuper de sa fille et aller la coucher dans sa chambre. Mathilda avait du courage d’élever son enfant toute seule. Malheureusement, de nos jours, c’était monnaie courante de voir des familles monoparentales. La jeune femme reprit la parole, émue, les larmes au bord des yeux. Compatissant, Dorian se leva du canapé pour la rejoindre et poser une main réconfortante sur son épaule. « Il parait que les bébés peuvent ressentir des trucs qu’on ne ressent plus en étant adulte. Un lien spécial et unique unit toujours une mère à son enfant. Je suis sûr qu’elle appréciera tout ce qui vient de toi. Et puis, elle a surement dû reconnaitre ta façon de jouer en effet. On joue tous d’une façon personnelle. » Il savait de quoi il parlait étant lui-même musicien.

Elle reprit la parole, expliquant sa détresse et les raisons qui l’avaient poussé à appeler son ami au secours. « L’inquiétude d’une mère, rien de plus normal. » Lorsqu’elle évoqua son ex, et père de sa fille, Dorian la prit dans ses bras pour la serrer contre lui. « N’y pense pas, ne te prends pas la tête avec ça. » Il finit par la lâcher et recula d’un pas ou deux pour la laisser respirer. Elle lui proposa de se servir à boire le temps qu’elle aille coucher sa fille. Il acquiesça d’un signe de tête mais n’en fit rien. Il n’avait pas spécialement soif et il n’avait pas envie d’aller fouiller dans son frigo alors il se contenta d’aller s’asseoir dans le canapé en attendant que Mathilda revienne. A son retour, elle s’excusa une nouvelle fois pour le dérangement et s’affala dans le canapé elle aussi. « C’est rien, t’en fais pas. » De toute façon, il n’avait rien de prévu de particulier pour cette nuit, à part dormir, comme tout le monde. Lorsqu’elle lui demanda de rester cette nuit, en vantant les mérites d’un super petit déjeuner en récompense, il se mit à rire. « Un bon petit déj’ de la mort ? Comment refuser ça ! » Lança-t-il en souriant. « Je peux rester oui, il n’y a pas de souci. Ça sert à ça les amis, à se soutenir dans les moments difficiles. » Elle lui avait parlé de son ex qui rôdait dans le coin et qui n’avait pas encore repris contact. Peut-être que ça la travaillait et que son angoisse se répercutait sur sa fille ? Les bébés étaient de vraies éponges à cet âge-là, capable de ressentir les moindres émotions de leurs parents. « Comment tu vas toi ? Pas trop fatiguée, tu tiens le coup ? » S’occuper d’un bébé aussi jeune, ça ne devait pas être de tout repos.

(c) Niagara @Mathilda M. Locklear

❝ Help ! I need somebody ... HELP !!! ❞Mathou & Dodo

Je tiens le violon dans mes mains, avec beaucoup d'émotions. Je regarde Bébé Mary-Alice qui dort maintenant à poing fermé. J'aime bien l'appeler Bébé Mary-Alice ou Bébé Alice, ça l'a rend ultra mignonne. Même si, elle est pas tout le temps mignonne, je dois bien l'admettre. Je regarde mon violon, celui que papa m'a offert avant que je n'entre dans le conservatoire le plus prisé de New York. Je déglutis et racle doucement ma gorge. J'avais peur. Peur de reprendre le vilain. Peur de ces souvenirs. Mais maintenant, ce n'était plus le cas. Maintenant, tout a changé. Je souris avec légèreté puis, je range mon instrument dans son étui avec douceur. Je suis fatiguée, émue et mes larmes tombent. Je soupire doucement, renifle aussi, enlève mes larmes et referme l'étui. Dorian se lève et se met près de moi. On est là, assis. Il me met sa main sur mon épaule et je souris, l'air totalement crevée. « Peut-être » fis je un léger sourire aux lèvres « Mais, là, j'suis trop fatiguée pour m'en rendre compte » continue je avec un léger rire, mais pas trop fort, pour pas réveiller bébé Alice.

Je suis chanceuse de l'avoir. Il me comprend, il m'en veut pas de l'avoir sorti du lit. Il est vraiment adorable. Je crois que je ne pouvais pas rêver meilleur ami en ce moment. Bon, si il y a Darcy, mais là, elle doit sans doute dormir comme un gros caca avec un filet de bave sur le coin de la bouche, dans une position pas très féminine dans le lit. Rien que de l'imaginer, ça me fait doucement sourire. Mais ce sourire s'efface lorsque j'évoque mon ex. Jamie. J'aime pas le savoir pas loin. J'aime pas le savoir dans les parages. J'suis angoissée rien d'y penser. Dorian me prend alors dans ses bras, et je m'y réfugie, telle une enfant, fermant les yeux, appréciant la chaleur de ce contact, la douceur, mais aussi son parfum. Je le serre fort et hoche la tête « d'accord » dis je tandis que nous nous enlevons dans les bras de l'autre.

Je me relève, prends ma fille dans mes bras, fille qui dort vraiment, comme un gros bébé fier de son caprice, pour l'emmener dans son lit. Elle est toute douce et sent adorablement bon. Sa respiration est douce, un peu bruyante, mais mélodieuse. Elle me fait sourire. Doucement, je la couche et admire tous ses traits. Un véritable petit bout de chou. Je souris, la couvre, allume une veilleuse et sors de la chambre pour rejoindre Dorian. Je lui souris, rougissant, encore, quand il me dit que ce n'était rien. Nous sommes là, affalés sur le canapé, comme deux gros chatons fatigués. Je souris, heureuse qu'il accepte de rester. J'suis contente, ça me rassure encore plus. Je soupire doucement « Oh tu sais, j'suis beaucoup fatiguée en ce moment. C'est assez aléatoire. Elle fait parfois ses nuits, parfois non. Souvent c'est non en fait » fis je en riant doucement « j'ai de la chance que papa et Darcy sont là pour m'aider à alterner pour que je puisse dormir » et quel bonheur d'ailleurs !! Doucement, je me rapproche de Dorian et me couche contre ses genoux « ça te dérange pas j'espère ? Je veux juste un peu me poser ... juste ... un tout petit peu » fis je en restant là, les jambes repliées, profitant de cette petite paix que je m'accorde

Pando

Help ! I need somebody ... HELP !!!

Mathilda & Dorian

Il n’y avait rien d’étonnant à ce que Mathilda soit fatiguée. Elle était une jeune maman et s’occuper d’un tout petit bébé n’avait rien d’une partie de plaisir. A cet âge, les nourrissons ne faisaient pas encore vraiment leurs nuits et réclamaient une attention toute particulière, notamment avec des biberons toutes les quatre heures. Ajoutons à cela qu’elle élevait sa fille seule. Non vraiment, son nouveau job de mère n’était clairement pas de tout repos. Il n’était pas difficile de la croire quand elle disait être fatiguée. Dorian pouvait aisément la comprendre même si lui-même n’était pas père. S’occuper d’un enfant était un travail de chaque instant, il n’y avait ni temps mort ni vacances à la clé. Etre parent c’était un boulot non stop, toute l’année, tous les jours, toutes les secondes.

Dorian était un ami sur lequel on pouvait compter. Il faisait partie de ces individus capables de déplacer des montagnes juste pour ses proches. Même s’il n’était pas toujours disponible à cent pour cent à cause de son travail prenant, il faisait toujours en sorte de se rendre le plus accessible possible. Il était le genre de personne à prendre soin de ses amis. Alors forcément, quand Mathilda évoqua ses inquiétudes par rapport à son ancien copain qui pouvait potentiellement roder dans le coin, il ne put s’empêcher de la serrer dans ses bras pour la réconforter. Il finit cependant par la lâcher et la jeune maman s’occupe d’aller mettre son bébé au lit, dans sa chambre. En attendant, Dorian s’installe dans le canapé pour attendre le retour de son amie. Et c’est tout naturellement qu’il accepte de rester chez elle cette nuit pour l’aider et la soutenir dans ses angoisses. « C’est normal, elle est encore petite. A cet âge, ça mange tout le temps. » Alors évidemment que Mathilda était fatiguée. Le contraire aurait étonné tout le monde. Il sourit lorsqu’elle évoqua l’aide que lui apportaient son père et Darcy. « C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte sur qui on peut vraiment compter. » Les amis les plus proches et la famille étaient en général ceux qui donnaient un coup de main le plus facilement. Visiblement bel et bien épuisée, Mathilda s’approcha de son ami pour s’allonger et poser sa tête sur ses genoux. Dorian la laissa faire et étala ses bras sur l’accoudoir et sur le dossier du canapé. « Repose toi, t’en fais pas, accorde toi quelques minutes pour souffler un peu. » De toute façon, il ne comptait pas partir. Il attrapa même la télécommande à proximité pour allumer la télé, histoire de s’occuper, veillant bien à ne pas mettre le son trop fort. La maman et son bébé avaient besoin de repos.

(c) Niagara @Mathilda M. Locklear

Mathilda M. Locklear a écrit:

❝ Help ! I need somebody ... HELP !!! ❞Mathou & Dodo

Je suis fatiguée et pas encore habituée aux humeurs de ma fille. Si parfois elle est adorable et fait ses nuits, par moment, comme ce soir, elle ne les fait pas et c'est très compliqué. En même temps, c'est normal, pour le moment elle ne sait pas encore parler et ne s'exprime que par des gazouills, des cris, des pleurs et tous autres bruits en tous genre. Je soupire, fatiguée, avec un mal de crâne naissant et souris difficilement à Dorian. Je m'en veux de l'avoir fait venir ici, surtout si rapidement. Il est vraiment adorable, je me rachèterais plus tard. S'il a besoin d'aide, il saura que je serais immédiatement là pour lui. « Exactement ... d'habitude, papa et Darcy auraient débarqués, mais les pauvres je les sollicite souvent » je rougis et m'en veux encore. Bon sang, ma culpabilité et moi me tuerons à force ! Je suis bien contente qu'il soit là, bien contente qu'il puisse être avec moi. Son attention me touche. J'en rougis même. Et puis, je me couche même sur lui, pour me reposer un peu sur ses genoux « C'est moelleux ... comme des coussins ... » chuchote je, couchée, dans une position qui va me permettre de bien dormir ... oui ... j'suis bien là ... « j'vais ... rester ... juste 5 minutes » et doucement ... je m'endors, me laissant bercer par le léger son de la télé, l'odeur de Dorian et le calme désormais environnant.

Je ne sais pas au bout de combien de temps je m'étais assoupie, mais je finis par bouger et me relever doucement. Dorian est toujours là ... et comme si c'était un fait exprès, bébé Alice se manifesta par des grognements et des légers pleurs. je soupire doucement et souris. Je me lève et me dirige vers la chambre pour m'occuper de mon bébé qui réclame très certainement qu'on lui change la couche et/ou qu'on lui donne à manger. Je palpe doucement sa couche, berce ma fille qui grogne et s'apprête à pleurer « je sais je sais ... maman s'occupe de tout » dis je doucement en la posant sur la table à langer pour changer sa couche, la nettoyer, m'occuper d'elle et lui remettre un couche, jetant l'autre couche dans une poubelle que je ferme. Là, je me lave les mains avec du gel hydro alcoolique, lui change même son pyjama, pour qu'elle soit plus à l'aise puis, je la prends dans mes bras. Je marche ensuite vers le rocking chair installé par papa pour la placer contre moi afin de lui faire boire son lait avec mon sein. Elle est toute calme, gazouille et se nourris à son rythme, tandis que je lui chante une berceuse que papa me chantait petite.

Après avoir remis une Bébé Alice endormie dans son lit, je reviens vers Dorian, encore fatiguée, mais plus sereine. Elle va dormir un petit bout de temps maintenant, 2-3 heures environ avant le prochain repas. Je m'assois près de lui et souris « tu veux boire quelque chose ? » lui demande je en me noyant dans son regard ... « t'as vraiment d'beaux yeux tu sais ... » fis je ... et un sourit bête naquit sur mon visage. Je rougis et souris « pardon » fis je en fuyant son regard

Pando

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