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 Let me take care of you | Norah

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MessageSujet: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyDim 16 Déc 2018 - 2:23

Let me take care of you

Norah & Matt

Revoir Norah et constater à quel point il l’avait blessée avait profondément déstabilisé Matthew. Il n’était pas ressorti indemne de leurs retrouvailles. La nuit avait été longue et terriblement difficile. Après l’avoir quittée, le cœur en miettes et ses pensées chamboulées, il n’était pas rentré chez lui. Il avait erré dans les rues de la ville, comme une âme en peine, ressassant inlassablement ses souvenirs de jeunesse avec Norah et le moment qu’il venait de vivre. Ce fut une véritable torture. Un enfer. Une douleur tellement vive qu’il la ressentait physiquement. Cette nuit avait été affreuse. Il avait bu. Enormément. Trop pour son propre bien. Et puis, il était tombé sur cette fille. Une jolie petite blonde. Des yeux bleus pétillants. Un sourire angélique. Elle ressemblait à Norah. Ironie du sort. Le hasard avait un drôle de sens de l’humour. Elle avait été attirée à lui, comme un aimant. D’une humeur massacrante, il l’avait d’abord jugée du regard. Idiote comme elle l’était, elle avait persévéré et elle s’était retrouvée avec lui, dans son lit, pour une nuit torride, brutale. Matt avait fait passer toute sa frustration sur elle. Elle avait aimé ce côté bestial de son amant d’une nuit, puisqu’ils avaient récidivé, toute la nuit. Le jeune homme s’était même surpris à imaginer Norah à sa place, à ressasser les souvenirs de cette unique nuit de passion avec elle, avant qu’il ne l’abandonne le lendemain matin. Les brisant tous les deux au passage.

Depuis, il avait du mal à sourire. Seules ses sœurs parvenaient à lui redonner sa joie de vivre. Avec elles, il agissait comme si tout allait bien. Maeva était la seule au courant de ses tourments avec Norah. Pas de quoi alerter la famille entière. Il préférait toutes les préserver. Après tout, ses problèmes ne les regardaient pas, il ne voulait pas les ennuyer avec ça. Pour la première fois en dix ans, il n’avait pas suivi l’instagram de Norah. Il n’avait pas cherché la moindre information la concernant dans les médias. Il avait besoin de prendre du recul, de s’aérer l’esprit et de retrouver une certaine paix intérieure. Parce que c’était le bordel intersidéral dans sa tête. Mains vissées dans les poches de son sweat, capuche sur la tête et l’air renfrogné, il parcourait les rues de la ville pour se rendre dans une boutique vendant des accessoires pour les motards. Il avait besoin d’acheter quelque chose. Quelque chose dont il n’avait pas vraiment besoin. Son but était juste de se faire plaisir. Il s’arrêta devant un passage piéton, attendant que le feu passe au rouge pour traverser quand son regard se porta sur une silhouette connue juste en face. Pour une fois qu’il ne la suivait pas, il fallait qu’elle croise sa route. Maudissant le destin et tout le bordel qui l’accompagnait, il ne détacha pas son regard de Norah pour autant. Même en marchant, elle était belle. Gracieuse, souple, inaccessible.

Elle passa à proximité d’un échafaudage où un homme était en train de repeindre une façade. Alors qu’il se déplaçait pour exercer son travail, un pot de peinture fermé tomba et heurta Norah en pleine tête. Matt ouvrit la bouche sous le choc et sans qu’il ne contrôle quoi que ce soit, ses jambes se mirent en marche, traversant la route comme un dératé pour rejoindre sa belle désormais à terre. Le peintre en bâtiment était descendu de son perchoir et s’apprêtait à aider la jeune femme quand une véritable tornade brune l’agrippa violemment par le col pour le plaquer contre les barres de l’échafaudage. La colère le submergea au point qu’il négligea complètement Norah. Sa rage avait pris le pas sur ses réflexions. Quand on était impulsif… « Espèce de bâtard t’aurais pu la tuer ! » Il secoua violemment le pauvre homme, plus enragé que jamais. Quelqu’un avait osé faire du mal à sa chère princesse. « Tu peux pas faire gaffe pauvre connard ! » Il le repoussa sans aucune douceur, à tel point que l’employé en perdit l’équilibre. Menaçant, Matt le pointa du doigt. « T’as de la chance que je te plante pas fils de pute. » Insulte pour le moins ironique sortie de sa bouche. Dommage, il n’avait pas de couteau sur lui. Une chance pour tout le monde. Enfin, dans un élan de lucidité, il repensa à Norah et se dirigea près d’elle. La colère avait laissé place à l’inquiétude. « Ça va ? » Cependant, en voyant du sang couler sur son front, il devint blême. « Oh putain… Cherche pas, je t’emmène à l’hôpital. » Bon, il n’était pas venu en ville en voiture. Il avait sa moto garée pas loin. Il n’y avait plus qu’à espérer que Norah ne tombe pas dans les pommes sur la route. Et si elle ne voulait pas le suivre ? Oh ça ? Ce n’était pas une option.

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Norah McCalls
Norah McCalls
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FEAT : Eliza Taylor Cotter
AGE : 28 (03.06.1990)
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STATUT : Collectionneuse
JOB : Agent artistique (pour la partie officielle)
MULTITROGNES : Eliza A. O'Connell (L. Cohan)

MAIS ENCORE ? : éternelle affamée dotée d'un merveilleux coach sportif | dessine et joue de la guitare pour son plaisir personnel et occasionnellement celui de ses proches | manipulatrice contrôlant son image à la perfection | son premier amour s'est joué d'elle | Son deuxième amour a abusé d'elle | son troisième amour est morte d'une longue maladie | le second est mort aujourd'hui | suivi par un psychologue qui connait tous ses secrets | se fait une journée spa une fois par mois entre copines | utilise son compte insta comme un outil de travail à part entière | Tattoo girl : "Lucinda" écrit sur son poignet droit, l'électro d'un battement de coeur sur son avant-bras gauche (près du coude), une rose des vents sur l'omoplate gauche

MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyLun 17 Déc 2018 - 12:59


let me take care of you.
La journée avait été terrible. En fait, la soirée entière, la nuit et la journée suivante avait été terrible. Pas faute d'avoir essayé de penser à autre chose. D'une humeur massacrante, Norah n'avait pas été la plus patiente des patronnes pour le reste de la soirée et trois filles au moins avaient été renvoyés chez elle prématurément, rien que parce qu'elle n'avaient pas obéi assez vite aux ordres. Sa parfaite petite Tily l'avait de suite remarqué. Elle avait tenté de savoir ce qui n'allait pas, puis, n'obtenant aucune réponse, elle avait conduit Norah à l'arrière et lui avait offert une baise rapide qui avait au moins un peu permis de faire redescendre la pression. Quand la soirée s'était terminé, trois heures plus tard, Norah avait emmené Tily chez elle et avait passé une bonne partie de la nuit sous ses affections experte. Avoir une femme entre ses jambes, la baisant inlassablement avait au moins eu le mérite de chasser la voix et le souvenir de Matthew, assez longtemps en tout cas pour qu'elle puisse atteindre l'orgasme trois ou quatre fois. Au petit matin, pour remercier sa délicieuse (et parce que penser ammenait invariablement à souffrir), Norah avait réveillé la belle en se glissant à son tour entre ses jambes, puis en la caressant une nouvelle fois sous la douche.

Une fois son amante partie, malheureusement, les souvenirs de l'homme étaient revenus au galop et avec eux, la mauvaise humeur de la blonde héritière. Heureusement qu'elle avait assez de choses à faire au cours de ses journées pour s'occuper l'esprit. A trois heures cet après-midi là, elle n'avait (presque) plus le temps de penser à son premier cœur brisé.

« Je m'en fous Garrett », râlais la blonde au téléphone, alors qu'elle marchait vivement dans les rues d'un quartier délaissé, minable, où l'une de ses filles avait, sous son contrôle permanent, effectué une séance photo avec l'un des artistes montant du monde de la mode. Son adoration du look street l'avait poussé à créer toute une histoire photographique sur un des toits des bâtiments abandonnés du quartier et en plus de s'être gelée une partie de la journée - son lourd manteau ne suffisant pas à protéger les jambes nues sous sa jupe - Norah avait désormais très faim. Elle s'était résignée à sauter un repas lorsque le photographe avait râlé vers deux heures que la cinquième tenue ne lui plaisait absolument pas, car le vent ne lui rendait pas justice. Elle s'était contentée de grignoter les quelques noix qu'elle prévoyait toujours de garder au cas où sa mannequin aurait eu la bonne idée de ne pas manger depuis la veille. Certaine de ses filles évitaient de manger avant une séance photo pour que leur ventre n'affiche pas les traces d'une salade trop bourrative. Mauvaise idée. Quand on restait des heures durant en culotte et talons haut sur un toit par moins cinq degré, la nourriture ingérée était votre seule chance de survie. « J'ai besoin de manger, donc vous sortez de cet embouteillage et vous vous débrouillez pour me récupérer sur la trente-deuxième dans cinq minutes, sinon je vous jure que c'est votre main que je vais manger. »

Pourquoi tout le monde se décidait, spécifiquement maintenant, à lui rendre la vie impossible ? Son chauffeur d'ordinaire si professionnel s'était barré avec la voiture faire dieu savait quoi plutôt que d'attendre qu'elle ait fini. Il allait sérieusement falloir qu'elle revoit tout ce petit monde qui l'entourait. A force de se montrer plus douce, elle passait pour molle et tout le monde faisait n'importe quoi. Comme laisser entrer dans MA soirée un bâtard finit!

Alors qu'elle éteignait son portable, Norah ne vit pas l'objet tombant de l'échafaudage. Sonnée, la blonde mit plusieurs longues secondes à comprendre pourquoi elle avait mal au crâne et que sous le choc, elle avait tout lâché, s'écroulant par terre en se tenant la tête, là où le pot de peinture l'avait atteinte. Comme dans un rêve, Matthew apparut, preux chevalier prêt à la protéger et défendre son honneur. Mais alors que les premières brumes du choc la quittait, elle réalisa que s'il était bien là, il avait surtout l'air d'un fou prêt à commettre un meurtre. « Je peux savoir ce que tu fous ? », demanda-t-elle. Du moins, elle aurait aimé le demander, mais sa voix sembla si faible qu'elle n'était même pas certaine qu'il l'avait entendu. Merde. Le pot avait-il touché quelque-chose d'important dans son cerveau pour qu'elle n'arrive pas à élever une voix suffisante pour se faire entendre ?

Il se pencha finalement sur elle, alors qu'elle retirait la main de son crâne pour voir une trace de sang dessus. Merde ! Matthew réagit immédiatement, arguant qu'il l'emmenait à l'hôpital et elle planta un regard ahurit sur lui. Elle n'aurait sans doute pas affiché un autre air s'il lui avait dit qu'il était le père noël et qu'il venait pour lui offrir un vrai prince charmant... Ou de façon plus pragmatique, s'il était apparu en string léopard. « J'crois pas non ! », dit-elle en s'appuyant néanmoins sur lui pour se lever. Mauvaise idée. Dès que ses fesses quittèrent le sol, elle sentit sa tête flancher de nouveau, son regard se brouiller et manqua de tomber à nouveau à la renverse. Est-ce qu'elle saisit le bras de Matthew ou est-ce qu'il la retint, elle n'en savait rien, mais dès qu'elle retrouva la stabilité sur ses deux jambes, elle s'extirpa de son toucher et tenta de reprendre une contenance en s'époussetant. Peine perdue. Elle était tombée sur un trottoir des plus sales et ses jambes, ainsi que sa jupe étaient désormais tâchées de ce qu'elle refusait d'imaginer comme autre chose que de l'eau boueuse. Elle porta de nouveau sa main à son crâne, grimaçant en sentant la plaie sous ses cheveux et la douleur.

Elle vit le peintre en bâtiment du coin de l'œil et le regarda une seconde, tandis qu'il s'excusait vivement, ne sachant pas où se mettre pour éviter un nouvel incident fâcheux, pour elle, comme pour lui. Elle regarda ensuite Matthew de nouveau. « Qu'est-ce que tu fous là, au juste, déjà ? »
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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyDim 23 Déc 2018 - 15:40

Let me take care of you

Norah & Matt

Sa réaction avait été excessive. Démesurée. Extrême. Ce pauvre homme n’avait jamais eu l’intention de blesser Norah. Ce n’était qu’un banal accident. Un hasard. A une seconde près, le choc aurait pu être évité. Dans l’esprit de Matthew, tout était clair, net et précis pourtant. Ce peintre en bâtiment avait blessé la blonde. Ni plus ni moins. Qu’il l’ait fait exprès ou non ne changeait rien. Le mal était fait. Le sang du jeune homme n’avait fait qu’un tour et il n’avait pas pu contrôler cette folie furieuse qui l’avait envahi. Personne ne faisait du mal à Norah McCalls. Personne à part lui. Même si ce n’était pas intentionnel de sa part. Son impulsivité avait pris le pas sur tout le reste. Il n’avait réfléchi à rien et s’était jeté sur le pauvre homme sans hésiter. Lorsqu’il s’agissait de cette fille, Matthew ne contrôlait plus grand-chose, trop aveuglé qu’il était par ses émotions. Il n’entendit même pas la blonde, dans son élan. Ce n’est que lorsque l’homme fut à terre qu’il retrouva ses esprits. Un peu.

Il s’accroupit pour se mettre à son niveau et il constata bien vite les dégâts. Une sueur froide le parcourut quand ses yeux se posèrent sur le sang coulant sur son front. Son estomac se tordit alors que l’inquiétude le submergea. Il devait l’emmener à l’hôpital, au plus vite. Norah n’était pas d’accord, évidemment. Il l’aida à se remettre sur ses pieds et la rattrapa pour la serrer contre lui lorsqu’il la sentit flancher. « Je ne pense pas t’avoir demandé ton avis, en plus tu tiens à peine debout ! » Sa chute évitée le conforta définitivement dans son idée de l’emmener rapidement à l’hôpital. Il fallait que des médecins la voient pour déterminer si sa blessure était grave ou non. Après tout, un choc à la tête n’était pas quelque chose à prendre à la légère. Son équilibre retrouvée, elle s’extirpa de ses bras et tenta de nettoyer ses vêtements. Matthew haussa un sourcil, perplexe. « L’état de tes fringues devrait être le cadet de tes soucis Princesse. » Agacé, il avait mis le ton sur le dernier mot. Comment pouvait-elle penser à son apparence alors qu’elle était blessée ?

Il posa ses mains sur ses hanches, sourcils froncés alors que la seule question qui traversa l’esprit de la blonde était de savoir ce qu’il faisait là. « Comme tous les habitants de cette ville, il me semble que j’ai le droit de me promener dans la rue. Y’a pas marqué Norah McCalls sur le trottoir. » Elle avait quand même un certain culot de lui demander ça. Lui aussi vivait dans cette ville, il était libre d’aller où il le voulait. Elle n’avait pas le droit de propriété sur tout ce que foulait son pied. « Oh et de rien. » Bon, il ne s’attendait pas à recevoir un quelconque merci de sa part en lui portant secours. « Et comme je n’ai pas envie que tu fasses un malaise toute seule en pleine rue, je vais t’emmener à l’hôpital, de gré ou de force. » Le ton de sa voix ne laissait aucune place à la négociation, il était déterminé à l’emmener aux urgences, qu’elle le veuille ou non. « Ce sera plus agréable pour tout le monde si tu coopères évidemment. » D’un signe de la main, il lui indiqua dans quelle direction ils devaient aller. « Ma moto est garée par là. Si tu veux bien me suivre, s’il te plait. » Il insista sur les mots magiques et lui proposa même de s’accrocher à son bras. Il doutait qu’elle accepte mais bon. Qui ne tente rien n’a rien. « A moins que tu ne sois pas sûre de tes jambes ? »

Lorsqu’ils arrivèrent enfin devant sa moto, il sortit le seul casque qu’il possédait rangé dans le coffre interne de son deux roues et le tendit à Norah. « Mets-le et prends ça aussi. » Il retira sa veste de motard et la plaça directement sur les épaules de l’héritière. Mieux valait la protéger au maximum elle. Lui ne risquait pas de tomber. « Et tu t’accrocheras à moi aussi fort que tu peux. » Emmener une personne à l’hôpital en moto n’était pas le moyen le plus sécurisé qui existait. Pourtant, il n’avait pas d’autre choix, puisqu’il n’avait que ça sous la main. Il devait juste s’assurer qu’elle ne tomberait pas en cours de route. Si seulement elle acceptait de monter derrière lui, bien sûr.

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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyVen 4 Jan 2019 - 17:50


let me take care of you.
Bien que sonnée, la blonde héritière ne comptait pas se laisser aller non plus à se montrer faible. Encore moins devant lui. Face à tout autre, même son infortuné « agresseur », elle aurait été plus douce, plus susceptible de laisser quelqu'un prendre soin d'elle, mais... C'était Matthew Halliwell et tout ce à quoi elle pouvait penser, c'était qu'elle ne devait pas lui montrer combien sa présence l'affectait. Couper court pour se libérer de sa présence. Tilly avait à peine réussi à lui redonner une humeur acceptable. Elle ne pouvait pas replonger dans la noirceur des sombres pensées de la veille.

Aussi déterminé qu'elle, Matthew lui rappela qu'il ne lui avait pas demandé son avis et comble de malchance, il dut la rattraper avant qu'elle ne tombe. Elle avait sans doute pris un coup plus fort qu'elle ne l'avait pensé de prime abord. Du coin de l'œil, elle vit le peintre esquisser un geste vers elle, la terreur affichée sur ses traits. « Je pense que vous en avez assez fait », dit-elle, plus froidement qu'en colère, essayant sans doute de compenser la brutalité de Matthew. « Retournez travailler et dites à votre patron de contacter l'avocat de Norah McCalls. Je verrais directement avec lui plus tard. »

Elle se tourna ensuite de nouveau vers Matthew, autant pour continuer leur ''dispute'' que pour le détourner du pauvre homme qui allait finir par mourir simplement de peur sous le regard du brun. Elle s'en fout qu'il trouve ridicule qu'elle se préoccupe de son apparence. Elle s'en fout qu'il ressente le besoin de s'occuper d'elle. Elle s'en fout, même, qu'il soit inquiet. Elle ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Elle ne veut plus qu'il la touche, qu'il lui parle, ne veut plus entendre le son de sa voix ou sentir son parfum. Elle ne veut même plus entendre son prénom. Elle hésitait même, à chaque fois, à signer un contrat avec un Matthew quand cela se présentait, tellement elle était en colère avant. Maintenant qu'elle l'avait revu... Elle n'allait pas être capable d'entendre ce prénom à nouveau.

Perdue dans ses pensées, ralentit dans sa tête par le martèlement incessant contre sa boite crânienne, elle n'avait même pas réagi quand il avait commencé à la trainer derrière lui, ni même quand il parla de moto. Elle se retrouva avec le casque de Matthew dans ses mains, sans savoir quoi faire avec. Une petite voix dans sa tête commença à paniquer, se demandant si c'était à cause du coup sur la tête ou si elle était juste trop sonnée par tout ce qu'il se passait pour se rappeler de comment mettre un casque. Elle leva lentement des yeux incrédules vers Matthew et sa tête tourna de nouveau violemment, manquant de la faire tomber. Heureusement pour elle, il la tenait encore entre ses bras puisqu'il lui avait mis son blouson sur le dos, mais cela ne la rassurait en rien. Si elle n'était pas capable de tenir immobile, elle n'allait certainement pas pouvoir s'accrocher à quelqu'un sur une moto. Norah secoua donc la tête, plus lentement que nécessaire, pour essayer de garder un certain sens de l'équilibre. « Je peux pas », dit-elle, toute trace de haine ou de fierté soudainement disparu. Ne restait que l'inquiétude. Perdre le contrôle de son propre corps la terrifiait. « Je... Je crois que le coup sur la tête était plus fort que je ne le pensais... J'arriverais pas à m'accrocher... » Elle respira fort, fermant les yeux une seconde, essayant de se concentrer. « Mon chauffeur va arriver d'ici une minute. Il m'emmènera à l'hôpital. »

Elle voulait lui dire qu'après il pourrait reprendre sa moto et s'en aller, tranquillement. Qu'elle serait prise en charge, mais cela voulait dire accepter ouvertement qu'il reste avec elle le temps que sa voiture arrive et ça... C'était encore trop lui demander. Elle voulait juste qu'il parte. Et elle était terrifiée à l'idée qu'il la laisse maintenant... Elle voulait juste sortir de ce cauchemar.
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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptySam 19 Jan 2019 - 22:57

Let me take care of you

Norah & Matt

Matthew Halliwell était habitué à faire face aux fortes têtes. Depuis son adolescence, il n’avait cessé de se heurter à plus fort que lui, à plus têtu, à plus manipulateur mais jamais il n’avait baissé les bras ou changé d’avis quand il avait décidé quelque chose. Dans le genre borné, on avait du mal à faire pire que lui. Il avait décidé d’emmener Norah à l’hôpital alors rien ni personne ne l’en empêcherait. Et ce n’était pas la blonde, qui tenait à peine debout soit dit en passant, qui faisait le poids contre son entêtement légendaire. Peu de personnes comptaient réellement dans la vie du jeune homme d’affaire. Alors quand l’une d’elles avait des problèmes ou sa santé mise en jeu, sa persévérance n’avait aucune limite. Elle jeta un œil vers son agresseur accidentel pour s’adresser à lui. Osait-il s’approcher d’elle ? Avait-il l’audace d’envisager de se rendre utile ? Qu’est-ce qu’il foutait encore là d’ailleurs ? Matt tourna brièvement la tête vers lui, le regard plus noir que jamais alors que la demoiselle McCalls joua déjà de ses relations.

Elle était sonnée, Matt le voyait bien face à ses absences de réaction. Elle était comme une poupée qu’on pouvait articuler comme on le souhaitait. La laisser seule en pleine rue dans son état actuel serait absolument irresponsable de sa part. Même si l’idée ne lui avait pas traversé l’esprit. Malheureusement, il n’était pas venu en voiture et le seul moyen de transport qu’il avait à sa disposition c’était sa moto. Pas vraiment le plus sécurisé mais il n’avait pas le choix. Allait-elle tenir ? Mieux valait lui donner tous les moyens de protection qu’il possédait, à commencer par son casque. Lorsqu’il lui déposa son blouson de motard sur les épaules, il la sentit une nouvelle fois vaciller. Ça s’annonçait mal. Très mal. A ce train là, elle n’allait jamais réussir à tenir derrière lui. Lorsqu’elle ouvrit la bouche, son ton habituel avait disparu. Plus de colère. Plus de rancœur. Elle avait peur. Matthew serra les dents. Evidemment qu’elle ne parviendrait pas à s’accrocher à lui. Elle tenait déjà à peine debout. Il réfléchit à toute vitesse, son cerveau surchauffait pour trouver la solution.

« On n’a pas le temps d’attendre ton chauffeur. » En réalité, le temps n’avait plus vraiment d’importance. Du moins de son point de vue. Disons que là n’était pas le problème. Le souci, c’était qu’il ne voulait pas la quitter sans savoir si tout allait bien se passer pour elle. Maintenant qu’il était au courant qu’elle était en danger, il voulait entendre de la bouche des médecins qu’elle allait s’en tirer. Que tout irait bien. La laisser avec son chauffeur signifiait qu’il n’aurait plus de nouvelles. Et ça, ce n’était pas envisageable. Sans la prévenir et sans lui dire ce qu’il avait en tête, il se pencha sur elle pour l’attraper et la porter en glissant un bras derrière ses genoux et l’autre dans son dos. « Plan B. Tu montes devant. » Il enfourcha sa moto et posa Norah devant lui, assise devant son siège, les deux jambes pendant du même côté. Il récupéra le casque qu’elle tenait dans ses mains pour le lui glisser sur la tête avec toute la douceur du monde. Une fois le casque attaché, il releva la visière pour lui donner ses recommandations. « Tu vas bouger le moins possible. Tu vas te coller à moi autant que tu peux et tu essayes de t’accrocher à ce que tu peux. Je vais te tenir un minimum, tu ne pourras pas tomber mais j’ai besoin que tu me fasses confiance. Le moindre faux pas de ma part et c’est fini pour tous les deux. On n’a pas le temps d’attendre, il est hors de question que je te quitte des yeux tant que je n’aurais pas l’avis des médecins. N’essaye même pas de me faire une entourloupe à la dernière minute parce que je ne vais pas te lâcher. J’espère pour toi que c’est clair, parce qu’on y va. » Il ne lui laissa pas le temps de réagir qu’il lui rabaissa la visière. Il mit le moteur en route, le fit gronder quelques secondes et se lança. Ainsi positionnée, Norah ne pouvait pas tomber. Elle se trouvait entre lui et le guidon alors d’une certaine manière elle était dans ses bras, il la tenait. S’il sentait qu’elle glissait, il ralentissait, quitte à lâcher la poignée d’une main pour la maintenir contre lui.

Ils arrivèrent plutôt rapidement à l’hôpital. L’avantage d’avoir un deux roues pour se faufiler entre les voitures. Il s’arrêta au plus près de l’entrée et retira doucement le casque de la tête de Norah. « On y est, ça va aller Princesse. » Princesse. Un surnom qu’il avait déjà employé à l’époque. Il était sorti tout seul cette fois mais il n’avait rien de péjoratif. Il avait pris cette habitude de la surnommer comme ça de temps en temps, référence à son statut, à sa chevelure blonde et à son rang social élevé par rapport au sien. C’était plus affectif qu’autre chose, parce que mine de rien et même s’il ne le montrait pas, Matthew Halliwell était mort d’inquiétude. Un faible sourire sur le visage, il posa le casque sur l’une des poignées et attrapa Norah dans ses bras comme il l’avait fait précédemment pour la faire descendre. Tant qu’il y était, il ne la lâcha pas et se dirigea vers l’accueil avec la blonde dans les bras. Là le Matthew paniqué refit surface. Il passa devant tout le monde et se mit à parler rapidement à la femme derrière le comptoir pour lui expliquer la situation et lui faire comprendre que la demoiselle ici présente risquait de s’évanouir à tout moment. Mieux valait la prendre en charge rapidement s'ils ne voulaient pas avoir un fou furieux dans l'établissement.

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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyDim 20 Jan 2019 - 0:24


let me take care of you.
Elle savait qu'elle avait besoin de lui. Elle n'allait pas si bien et même si elle était indépendante et plus forte qu'il n'y paraissait, elle ne tenait pas debout, n'arrivait pas à réfléchir clairement et avait hésité, ne sachant que faire de la chose qu'il lui avait mis dans les mains. Même si ça n'avait duré qu'une seconde, elle avait oublié. Casque, tête, posé. Simple, mais ses neurones n'avaient pas su faire le chemin. Ce n'était pas bon et elle était terrifiée que cela lui arrive encore avant qu'elle n'atteigne l'hôpital.

Inquiet, Matthew refusa de la laisser se débrouiller et ne lui laissa pas le choix, la prenant dans ses bras pour la faire monter sur l'engin mortel. Elle n'eut même pas la présence d'esprit d'émettre la moindre objection. Se débattre pour descendre encore moins. Elle aurait pu se tuer en essayant de sauter sur ses pieds. Et puis elle connaissait Matthew Halliwell... Tout du moins, elle l'avait connu. Il n'était pas homme à accepter un non venant d'une femme qu'il voulait protéger. De ce qu'elle en savait, il avait toujours été respectueux et n'aurait jamais abusé d'une femme qui se refusait à lui, mais s'il se mettait en tête de faire quelque-chose pour protéger quelqu'un, il le faisait jusqu'au bout. Elle se souvenait vaguement qu'il avait parlé de sa mère, un peu, de sœurs, sans qu'elle ne puisse se souvenir du nombre. Il n'en parlait pratiquement jamais, comme elle ne parlait pas de sa propre famille, mais il avait laissé échappé un mot ou deux par le passé, tout comme elle. Au moins assez pour qu'il sache qu'elle avait le poids d'un héritage sur les épaules et assez pour qu'elle comprenne qu'il avait le poids d'une famille sur les siennes. Il avait été sa bulle d'oxygène, elle avait cru être la sienne... Elle n'avait été qu'une distraction. Oui... Bien... Penser à la trahison, à sa colère, à ses souvenirs douloureux aidait à se concentrer, à tonifier ses muscles et à se tenir, un peu, même si pour le moment, elle devait surtout avoir l'air d'une poupée de chiffon sans squelette entre ses bras chauds et puissants.

Elle sentit un frisson prendre naissance douloureusement en bas de son dos, remonter jusqu'à sa nuque et chassa le doux souvenir de sa peau tonique contre la sienne, des lèvres douces de l'homme, contrastant avec la cale de ses doigts de jeune homme qui avait déjà trop travaillé de ses mains pour son âge sur cette zone sensible entre ses cuisses... Non... Non, elle devait arrêter de penser à ça, sous peine de se transformer en guimauve, fondre et ne ressembler à rien de moins qu'une flaque sans vie. Elle devait se concentrer sur le reste. La trahison, la force dans sa voix d'homme qui veut tout contrôler, la manipulation dont il était capable pour parvenir à ses fins et marchander une affaire dont il en sortirait seul gagnant, la laissant dépossédée de tout, le cœur un peu plus brisé encore que la dernière fois...

Il donna ses conditions, ou plutôt ses ordres et n'attendit même pas de réponse avant de protéger son visage avec la visière du casque, puis de démarrer. A retardement, Norah hocha la tête contre son épaule, passant ses bras autour de la taille du jeune homme pour s'équilibrer comme elle pouvait. Sa prise était faible sur les vêtements de Matthew, mais au moins, elle était entre ses bras, dans une cage solide qui ne la laisserait pas partir. Même si elle parvenait, volontairement, à se tortiller pour sortir de ses bras, il la rattraperait toujours avant qu'elle ne tombe et ne sorte de son étreinte, alors là, avec les fesses solidement calé entre les jambes de Matthew, sa tête sur son épaule et ses bras autour de son abdomen, même en ballottant, elle ne pouvait pas s'échapper de sa prise. Sa seule difficulté était de rester assez immobile pour ne pas le gêner dans ses mouvements. Elle s'en voudrait, même dans la mort, s'ils avaient un accident parce qu'elle avait été incapable de lui laisser une vue dégagée.

« D'accord... » Le mot sortit de façon incongrue, au milieu d'un rien où il se déplaçait simplement à travers la circulation. On aurait presque pu croire qu'elle parlait à quelqu'un d'autre. Elle était vraiment ralentie, trop... Tellement qu'une phrase qui aurait d'ordinaire tourné trois fois dans son esprit avant qu'elle ne réponde dans la demi-seconde suivant sa sortie n'avait été assez assimilable que plusieurs longues minutes plus tard. Et entre le bruit des klaxons, du moteur de la moto et le casque sur sa tête, il ne risquait même pas de l'entendre.

Ce sont les mots de Matthew et le surnom douloureux qui lui firent reprendre le fil du temps. Le moteur était arrêté, la lumière vive du panneau « EMERGENCY » lui brûlait la rétine et il lui semblait qu'un moment de sa vie lui avait été dérobé sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle aurait voulu hurler, lui dire de ne pas l'appeler comme ça, mais elle n'arrivait pas à formuler correctement les mots. Une insulte sortit probablement dans un amas indistinct de consonnes sans voyelles, juste avant qu'il ne retire le casque. La lumière du panneau était encore plus vive et elle ferma les yeux en serrant fort les paupières et en grognant de douleur, alors qu'il la soulevait pour la conduire à l'intérieur. Tout la tuait. Le bruit, la lumière, les odeurs. « Vomir... », bafouilla-t-elle, alors que Matthew parlait à quelqu'un.

Et elle était là, de retour dans sa voix, l'inquiétude viscérale. Elle l'entendait et son cœur perdit le fil de ses battements le temps de cinq secondes, s'emballant avant de se désagrégé. Il ne pouvait pas être inquiet. Une partie d'elle voulait hurler qu'il n'en avait pas le droit, une autre – la partie d'elle qui éprouvait encore des sentiments trop vifs pour être supportables – hurlait et se débattait avec l'idée qu'il puisse REELLEMENT s'inquiéter pour elle. Elle s'interdisait d'y croire, de l'espérer. Elle n'était pas importante pour lui, elle ne devait pas l'oublier. Et pourtant, il était là, avait risqué sa vie pour la conduire aux urgences et refusait de la laisser tant qu'on ne l'aurait pas examiné.

Le froid remplaça bientôt la chaleur, le béton dur et chaud de ses muscles devint mou sur dur et froid. Elle frissonna lorsqu'elle supposa qu'il l'avait déposé sur un brancard. Celui-ci se mit en mouvement et la nausée revint, plus violente encore. Elle tourna brusquement la tête. Ce fut pire. Le son qui s'échappa de ses lèvres fut horriblement gênant. Bon sang, elle devait ressembler à une vraie merde dont on ne savait pas si elle allait s'évanouir ou vider le contenue de son estomac. Et elle était foutrement incapable d'ouvrir les yeux, la lumière lui brûlant les rétines même à travers la peau de ses paupières. Quelqu'un parla fort, donnant des directives – même dans cet autre monde fait uniquement de stumuli douloureux, elle savait reconnaître une voix d'autorité. Elle entendit Matthew. Directif aussi, menaçant. Elle devinait sans comprendre qu'on voulait le faire s'éloigner. C'était mal connaître le Halliwell que de croire que cela serait possible.

On força son œil à s'ouvrir. La lumière fut encore plus vive. Bon sang, on voulait qu'elle devienne aveugle ? Elle se débattit mollement, se sentant partir. Lumière, son, odeur... Tout était trop... Trop... « Noir » « Calme » « Constantes » Elle aurait pleuré. Noir et Calme. Tout ce qu'elle voulait. Le brancard bougea encore. Elle tourna, plus doucement cette fois, jusqu'à sentir son visage pendre dans le vide, entre les barreaux de ce qui devait être la barrière du brancard. Si elle vomissait, au moins, ça serait sur les chaussures de quelqu'un, pas sur elle-même.

Et puis soudain, le soulagement. Elle se calma automatiquement, dès que la porte fut fermée et le bruit disparu. Dès que la lumière fut éteinte et que ce fut le noir complet. Une petite lampe, dans son dos, éclairait à peine, juste pour voir quelque-chose et Norah ouvrit les yeux. Il y avait trois personnes. Un homme avec une blouse, une femme en tenue d'interne et Matthew, dans un coin, fantôme planant autour pour la surveiller. La femme passa un brassard autour de son bras, prit sa tension, plaça la pince sur son index de son autre main, prit sa température, le médecin appuya, palpa des endroits. Lui demanda de se mettre sur le dos, rien qu'une minute, de lever les bras, de serrer ses mains, de lever les jambes, une, puis l'autre, puis les deux. De compter jusqu'à dix, puis à l'envers.. Il lui demanda d'additionner des chiffres et elle balança une réponse sans savoir si elle était juste ou fausse. Un coup d'œil à Matthew l'informa qu'elle s'était plantée. « Bilan complet, voie puis vous l'envoyez au scan et vous biper immédiatement la neuro pour une vérification complète. »

Le médecin se tourna ensuite vers Matthew une fois la femme au travail. « A priori c'est une commotion. Le Dr Johnson ici présente va s'occuper de la plaie que votre compagne a au crâne. On va rapidement l'envoyer faire un scanner pour s'assurer qu'il n'y a rien de plus grave, même si j'en doute. En fonction de cet examen et des résultats sanguins, ainsi que de son évolution sur les prochaines heures, on pourrait lui administrer quelques médicaments pour la soulager. Bien sûr, elle va passer la nuit ici, dans cette pièce, au calme et dans le noir pour qu'on surveille son état de conscience sur la nuit. Si tout se passe bien, demain matin, nous pourrons vous en dire plus sur la suite et sur une possible sortie. Avez-vous des questions ? »
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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyDim 20 Jan 2019 - 1:24

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La situation était grave. Dramatique. Norah ne réagissait plus à rien. Elle se trouvait dans un état entre la conscience et l’inconscience. Au bord constant de l’évanouissement. Comme si elle pouvait tomber dans les pommes à tout moment. Il n’était pas question de perdre une seule seconde. Matthew n’était pas médecin et il ne savait pas quoi faire pour qu’elle aille mieux. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était se dépêcher et presser le personnel médical pour qu’on s’occupe d’elle. C’est qu’il commençait à s’énerver en plus. Mieux valait ne pas le faire attendre. Etrangement, aucun autre patient à qui il était passé devant ne ramena sa fraise pour lui demander de faire la queue. Ce n’était clairement pas le moment. On lui demanda de se calmer, mais cela n’arrangeait pas la situation. Ce qu’il voulait, c’était voir un médecin tout de suite, qu’ils prennent en charge Norah avant qu’il ne soit trop tard. Qui sait, peut-être pouvait-elle mourir dans ses bras ?

Tout s’enchaina ensuite très vite. Un médecin arriva, ou peut-être plusieurs, ainsi que des infirmières et d’autres gens dont Matthew était incapable de définir la fonction. Norah se mit à vomir et tout de suite, on s’empressa d’aller chercher un brancard et de s’occuper d’elle. Horrifié, Matthew avait demandé si c’était normal. Une personne tenta de le faire reculer, en vain. Quand on avait Matthew Haliwell dans les pattes, on ne s’en débarrassait pas facilement. Il ne voulait pas quitter Norah des yeux. Il ne voulait pas qu’on l’emmène sans lui dire où et pourquoi faire. Il était responsable d’elle et il ne supportait pas l’idée qu’elle disparaisse de son champ de vision. Un homme prit les choses en main et parla plus fort que tous les autres. Il donna des directives et ordonna à Matthew d’attendre plus loin. Le jeune dealer refusa, évidemment, d’un ton catégorique, déterminé, menaçant. Il était hors de question qu’il s’éloigne d’elle. Il ne trouva d’ailleurs rien de mieux à dire que Norah était sa copine pour justifier sa présence et son insistance démesurée de rester là. L’homme baissa les bras et l’autorisa à rester dans le coin mais pas trop près non plus. Matt resta à bonne distance, les laissant faire leur travail, mais surveillant quand même, de plus ou moins loin. Il crut devenir fou. Il avait l’impression de voir toute une fourmilière s’affairer autour de la jeune McCalls. Est-ce que c’était grave ? Est-ce qu’elle allait s’en sortir ? Il avait posé la question bon nombre de fois sans obtenir de réponse claire. Ses nerfs étaient mis à rude épreuve et plus d’une fois il dut se contenir pour ne pas exploser. On lui suggéra d’aller prendre l’air mais il refusa, obstinément. L’inquiétude avait laissé place à l’angoisse. Il n’allait pas bien. Il ne cessait de faire les cent pas, tentant de respirer profondément pour rester calme.

Après un temps qui lui parut infini, on l’autorisa à la voir, ou du moins à rester dans un coin de sa chambre, le temps que le médecin finisse son travail. Bras croisés, doigts devant la bouche, le stress le rongeait. Le soulagement le gagna quand il la vit ouvrir les yeux. Enfin ! Le médecin lui posa tout un tas de questions, la tripota dans tous les sens. Lorsque Norah donna une mauvaise réponse, Matthew grimaça. Et merde. Et si elle avait des séquelles ? Et si c’était plus grave que ça en avait l’air ? Et si les médecins avaient raté quelque chose ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête quand le médecin vint à sa rencontre pour l’informer du premier bilan. Il parla longtemps. Longuement. Matthew décrocha par moment mais il retint les informations les plus importantes à ses yeux. Commotion. Passer la nuit ici. Surveiller. Sortie potentielle demain matin. Avait-il des questions ? « Des questions non, mais je vous informe que je vais passer la nuit ici. » Son ton catégorique ne laissa aucunement place à la négociation, encore une fois. Il contourna le médecin pour se rendre au chevet de la blonde, mais il s’arrêta en chemin. « En fait si, est-ce que ça aurait pu être plus grave, si on avait attendu avant de venir ? » Il lança un coup d’œil au médecin, repensant à la volonté de Norah d’attendre son chauffeur qui se trouvait on ne savait où. Aurait-elle pu mourir si Matthew n’avait pas été là ? Lui avait-il sauvé la vie ?

Il se rapprocha du lit de Norah, jetant un œil à la femme qui s’occupait de soigner sa blessure à la tête. Lentement, son regard balaya le visage de la jolie blonde. Son visage était dur, fermé, encore rongé par l’inquiétude qui lui dévorait encore les entrailles malgré les mots rassurants du médecin. Un soupçon de colère le submergea quand il repensa au responsable de son état. Ce peintre en bâtiment, il se promettait de le retrouver. Dans un geste lent mais sûr, il attrapa la main de son premier amour pour la serrer dans la sienne. Il savait qu’elle allait devoir faire quelques examens supplémentaires alors il ne s’installait pas encore sur la chaise derrière lui. Il se contenta d’être là à la regarder, essayant de se calmer intérieurement.

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Norah McCalls
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MAIS ENCORE ? : éternelle affamée dotée d'un merveilleux coach sportif | dessine et joue de la guitare pour son plaisir personnel et occasionnellement celui de ses proches | manipulatrice contrôlant son image à la perfection | son premier amour s'est joué d'elle | Son deuxième amour a abusé d'elle | son troisième amour est morte d'une longue maladie | le second est mort aujourd'hui | suivi par un psychologue qui connait tous ses secrets | se fait une journée spa une fois par mois entre copines | utilise son compte insta comme un outil de travail à part entière | Tattoo girl : "Lucinda" écrit sur son poignet droit, l'électro d'un battement de coeur sur son avant-bras gauche (près du coude), une rose des vents sur l'omoplate gauche

MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyMar 22 Jan 2019 - 16:22


let me take care of you.

Le médecin ne fut même pas surpris que le jeune homme proclame qu'il allait rester là. Il avait vite compris qu'il n'aurait pas le choix, de toute manière. S'ils voulaient éviter un scandale et des difficultés pour prendre la jeune femme en charge, ils allaient devoir soigneusement négocier. « Je comprends, monsieur. Et bien évidemment, vous resterez avec elle cette nuit, nous trouverons un moyen de vous installer avec elle. Mais en échange, j'ai besoin que vous compreniez une chose : si je vous dis que vous devez sortir à un moment donné des soins ou que vous ne pouvez pas la suivre pour un examen, ce n'est pas pour vous ennuyer, mais pour la sécurité de tout le monde, la sienne en premier lieu, d'accord ? Je vous promets que tant que vous restez dans un coin sans nous gêner, je ne vous demanderais pas de sortir, mais si je vous dis « maintenant, vous devez attendre dehors », c'est que c'est une absolue nécessité pour que nous puissions faire correctement notre travail, d'accord ? » L'homme se montra le plus compatissant possible pendant son discours. Il comprenait que l'homme soit inquiet, mais il avait aussi besoin de faire son travail sans s'inquiéter que le gars devienne fou derrière. Tant que la jeune femme allait bien, ils pouvaient travailler en le sentant planer dans leur dos, mais si son état s'aggravait, ils devaient pouvoir se concentrer à cent pourcent sur la jeune femme.

Matthew lui demanda finalement si ça aurait pu être plus grave s'ils avaient attendu et le médecin savait, une fois de plus, qu'il devait faire preuve de prudence dans ses paroles. D'autant que Norah, allongée sur le lit, les regardait d'un œil à moitié vitreux, mais il sentait bien qu'elle écoutait attentivement. Il y avait plus dans cette question qu'une question pour se rassurer. Il y avait l’enjeu de leur arrivée. « Et bien, j'ai entendu que vous l'aviez prise sur votre moto pour la conduire ici, ce pour quoi je ne peux vraiment pas vous féliciter. C'était très dangereux... Mais oui, le délai de prise en charge est important pour ce genre de traumatisme. Plus vite nous pouvons faire les examens et les surveillances, mieux nous pouvons anticiper les problèmes potentiels. » Il lui fit un petit sourire contrit avant de s'excuser et partir, ne laissant plus que l'interne, qui achevait de faire la prise de sang à Norah, avant brancher la perfusion. Elle même lui dit qu'il pouvait attendre ici avec la blonde et d'appeler s'il y avait le moindre problème, qu'elle reviendrait chercher Norah pour l'examen.

Une fois tout ce petit monde parti, les choses plus apaisées, Norah se sentit mieux. Sa tête ne tournait plus, la nausée semblait partie et le silence était salvateur. « Menteur », dit-elle, avec un léger sourire. Elle aurait voulu être furieuse, mais ne le pouvait pas vraiment. Peu à peu, puis tout d'un coup, sa tête l'avait complètement lâché. Dieu seul savait ce qui lui serait arrivée si Matthew n'avait pas été là pour s'occuper d'elle et surtout pour insister. Le médecin lui avait peut-être dit qu'il n'avait pas agi de la meilleure des manières, mais il avait fait quelque-chose pour elle et son petit cœur de femme ne pouvait qu'être touché par ça, ainsi que pour la réelle inquiétude qu'elle lisait sur ses traits.

Elle aurait voulu être furieuse, vraiment. Lui poser mille questions, notamment pour comprendre pourquoi il était si inquiet, alors qu'il s'en fichait tant d'elle... Mais pour être honnête, elle avait peur et l'avoir à ses côtés avait quelque-chose de vraiment rassurant. Alors, lentement, elle leva les yeux vers lui, s'autorisant pour cette seule et unique nuit à se montrer faible et nécessiteuse de sa présence. Tant pis si elle devrait ensuite se battre avec sa conscience et son amour-propre.

Il lui prit doucement la main, perdu dans ses pensées et loin de retirer la sienne, elle pressa doucement ses doigts, s'accrochant à lui sans doute autant qu'elle cherchait à le rassurer. « Assieds-toi... », souffla-t-elle doucement. « Lever les yeux pour te regarder me donne mal à la tête... » Et me donne envie de vomir !, se retint-elle d'ajouter. Elle était presque certaine d'avoir déjà vomi une fois. Elle n'avait aucune envie de recommencer. Sa langue en avait désagréablement le goût et elle aurait tout donné pour avoir le droit de boire et, à défaut de se laver les dents, se rincer la bouche.
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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyDim 5 Mai 2019 - 14:37

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Norah & Matt

Matthew avait toujours été du genre borné. Le genre de personne qui, lorsqu’elle avait une idée en tête, elle ne l’avait pas ailleurs. Quand Matthew Halliwell avait décidé quelque chose, c’était comme ça et pas autrement. Combien de personnes s’étaient déjà heurtées à son entêtement légendaire ? Beaucoup trop pour pouvoir les compter. Le médecin eut l’air de comprendre qu’il se trouvait face à un mur et ne chercha pas à lui faire entendre raison. Cependant, il posa les règles du jeu, les règles à ne pas enfreindre, ses conditions. Matt l’écouta sans rien dire, prenant bien en compte ses paroles et son abdication. Il était décidé à rester auprès de Norah mais pas à l’encontre de sa santé et de son bien-être alors lorsque le médecin eut terminé d’émettre ses conditions, le jeune dealer se contenta de hocher la tête en signe d’accord. Le marché était conclu.

Cependant, avant que l’homme ne prenne congés, Matthew lui posa une ultime question. Elle n’était pas anodine, loin de là. Que se serait-il passé s’il avait écouté Norah et l’aurait laissée seule à attendre son chauffeur ? Que se serait-il passé s’il avait tourné les talons sans se préoccuper de son sort ? Avait-il bien fait d’insister et de prendre les choses en main ? Certes, il avait pris des risques en l’emmenant sur sa moto, il en avait parfaitement conscience. Mais cela en avait-il valu la peine ? A en juger la réponse du docteur, oui. Il avait bien fait. Un sentiment de fierté et de satisfaction l’envahit à ces paroles alors que l’homme s’excusa pour filer s’occuper d’autres patients. S’il avait écouté Norah, les conséquences auraient pu être désastreuses. Il n’avait écouté que son instinct, malgré les dangers d’une conduite en moto, et il lui avait peut-être évité des complications sérieuses. Son visage n’exprima aucune émotion malgré tout et il retourna auprès de la blonde, n’osant pas la toucher de peur de la casser.

Il se contentait d’observer et bientôt, ils ne se retrouvaient plus que tous les deux. Seuls. Un mot franchit la barrière des lèvres de la jolie blonde et Matthew se concentra sur elle, lâchant toutes les machines des yeux. Il fronça légèrement les sourcils face à son accusation. « Pourquoi ? » Pourquoi était-il un menteur ? Il s’était passé tellement de choses depuis leur arrivée à l’hôpital qu’il ne comprit pas immédiatement pourquoi il était un menteur à ses yeux. Parce qu’il n’avait pas démenti quand on avait mentionné sa compagne ? Il n’en savait trop rien, il avait l’impression que c’était déjà loin. C’était comme s’il avait perdu la notion du temps. Lorsqu’il se décida à attraper sa main, il sentit sa chaleur se propager tout le long de son bras. Sentir la pression de ses doigts contre les siens lui faisait un bien fou. Il se mit à caresser sa peau avec son pouce tout en se perdant dans ses yeux. Elle lui demanda de s’asseoir et un sourire étira enfin ses lèvres après tout ce temps de crispation. Sans lâcher sa main, il tira le siège derrière lui pour le rapprocher du lit et s’asseoir près de Norah. « Je m’en voudrais que tu te sentes encore plus mal à cause de moi. » Lança-t-il en riant légèrement. A présent plus proche d’elle, il put détailler les traits de son visage lentement. C’était comme s’il la redécouvrait après tout ce temps. La situation était bien différente de la dernière fois. Il n’y avait plus de tension, plus de colère. Juste une inquiétude extrême de la part du jeune homme. De sa main libre, il vint glisser ses doigts dans sa chevelure blonde, le regard inquiet mais attendri. « Comment tu te sens ? » La question était stupide mais d’une certaine façon, il avait besoin d’être rassuré pour ne pas exploser. « Tu as besoin de quelque chose ? Un verre d’eau peut-être ? » Personne ne lui avait proposé. Pourquoi ? N’était-ce pas recommandé ? « Tu sais… Tu m’as vraiment fait peur. Quand je t’ai vue tomber… » Son cœur s’était arrêté. Littéralement. Et le responsable aurait pu y rester si Norah avait été plus gravement blessée. Impulsif comme il était. L’homme s’en était bien tiré, il avait eu de la chance. Cependant, Matthew était bien décidé à retrouver sa trace pour régler ses comptes. Il n’en avait pas fini avec lui. « Bref, repose-toi, dors un peu si tu veux, je reste là, juste à côté. Il ne t’arrivera plus rien tant que je serai là. »

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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyLun 6 Mai 2019 - 22:48


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Norah savait qu'elle devait le repousser. Elle aurait dû être en colère et protectrice envers son cœur, mais tout ce à quoi elle pensait, c'était que s'il partait, elle serait seule. Et elle avait trop peur pour rester seule. Bien sûr, elle pourrait demander à ce qu'on appel son père, mais elle ne voulait pas l'inquiéter. Et puis, au fond d'elle, une partie très enfouie d'elle, encore pleine de l'innocence et des espoirs de la jeune Norah que la vie avait fini par tuer, voulait Matthew. Elle ne voulait que lui ici et maintenant. Elle ne voulait que son regard inquiet et tendre et la chaleur de sa peau. Il n'avait été qu'un chapitre de sa vie. Un chapitre très court et très douloureux, mais en cet instant, tout ce qu'il était, c'était la chaleur, la protection et la tendresse.

Il demanda pourquoi et la blonde fronça les sourcils une seconde, se demandant de quoi il parlait, avant de se souvenir qu'elle l'avait traité de menteur. « Je ne suis pas ta compagne... » Il ne l'avait pas vraiment dit en ces termes, mais n'avait nullement contredit la personne qui avait sous-entendu qu'elle était sienne. « Tu n'as pas dit que je n'étais pas à toi... » Malgré tout, lorsqu'il lui prit la main, elle pressa ses doigts et emprisonna sa paume entre ses petits doigts. Il comptait rester et ne voulait pas la blesser plus, alors il prit un siège. Elle profita de la nouvelle position pour enlacer leurs doigts et ainsi le garder prisonnier de sa faible étreinte. « Et tu n'es pas mon petit copain... » Elle tournait en rond dans ses mots, parce qu'elle avait du mal à formuler les idées dans sa tête, même si le noir et Matthew plus à son niveau aidait à se focaliser sur les choses plus importantes que la douleur et l'envie de rendre le contenu de son estomac vide.

Il posa tout un tas de question. Comment elle allait, si elle avait besoin de quelque chose... Trop d'information que son cerveau cabossé ne pouvait gérer tout à la fois. Norah fronça les sourcils et secoua faiblement la tête, réalisant après coup combien c'était une mauvaise idée. La nausée était de retour et plus elle fermait les yeux, pire c'était. Elle les rouvrit donc, posa son regard sur la seule chose sur laquelle elle arrivait à se fixer : les prunelles de Matthew. Elle fut choquée d'y voir tant d'inquiétude, de soulagement et de détermination à la fois. Il avait réellement le regard d'un petit ami amoureux et inquiet. Il avait réellement le regard qu'elle aurait voulu qu'il ait, chaque fois qu'il l'aurait vu dans une telle situation. Un regard qu'il n'avait pas le droit d'avoir. Pas ici. Pas maintenant. Pas après ce qu'il lui avait fait et ce qu'ils étaient devenus : deux parfaits étrangers. Et pourtant, elle ne voulait pas qu'il cesse de la regarder ainsi.

Il avoua qu'elle lui avait fait peur et elle parvint encore moins à détacher son regard des iris du brun. Elle pressa doucement ses doigts pour qu'il continue, mais il changea de sujet. « Pourquoi ? » Elle ne voulait pas changer de sujet. Elle ne voulait pas qu'il cesse de parler et elle ne voulait pas qu'il change de sujet. Elle l'avait déjà dit, non ? Quoi qu'il en soit, elle avait besoin de comprendre. Et elle avait mille pourquoi à poser pour cela. « Pourquoi tu es aussi inquiet ? Pourquoi ça t'importe ? Pourquoi tu es même encore là ? Je ne compte pas pour toi... J'étais juste un plan cul il y a un siècle, alors... Pourquoi ? »
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MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyLun 17 Juin 2019 - 14:03

Let me take care of you

Norah & Matt

Tout était allé tellement vite. A une vitesse hallucinante. A tel point qu’il ne saisit pas immédiatement pourquoi Norah le traitait de menteur. Oh ça, il avait énormément menti dans sa vie, parfois par choix, parfois parce qu’il ne l’avait pas justement. Qu’est-ce qu’elle lui reprochait actuellement, dans son état second, assommée par le choc mais aussi par les médicaments qui inondaient déjà ses veines. Il avait menti de nombreuses fois la concernant. Mais qu’avait-elle souligné cette fois-ci ? Un léger sourire dessina ses lèvres quand elle lui donna la réponse à sa question. Il écouta son lent monologue et attrapa sa main, s’asseyant sur un siège pour être à son niveau. Ou du moins pour lui éviter de devoir lever la tête pour le regarder. « Je n’ai pas réellement menti puisque je n’ai pas dit ouvertement ce que j’étais ou non pour toi. Je n’ai juste pas démenti, c’est différent. » La nuance était mince, mais elle n’était pas inexistante. L’art de jouer sur les mots. Dans tous les cas, s’il avait dit la vérité, on ne l’aurait peut-être pas laissé rester. Là au moins, on ne lui posait pas de question.

Une chose qu’il ne pouvait pas cacher cependant, c’était son inquiétude. Matthew s’était réellement inquiété pour elle, pour sa santé. Là-dessus il ne mentait pas. Norah avait toujours été importante à ses yeux. Même s’ils avaient passé des années sans se côtoyer ou s’adresser la parole, il n’avait cessé de veiller sur elle, de loin, dans l’ombre. A la manière d’un ange gardien. Malgré tout, quelques mots qu’il aurait préféré garder pour lui s’échappèrent de sa bouche, à la manière d’une confession. Norah, même dans son état n’en perdit pas une miette et même si Matt changea de sujet, elle revint dessus. Elle enchaina plusieurs questions, elle voulait comprendre. Comment lui en vouloir ? Etant donné la façon dont Matthew s’était échappé de sa vie, comment pouvait-il s’inquiéter autant pour elle ? Etait-ce l’heure des révélations ? Il eut un léger sourire amer. « Juste un plan cul… Si seulement c’était aussi simple. » Lança-t-il, se perdant dans les iris bleus de la belle blonde. « Tu as toujours été bien plus que ça Norah. » Bien plus. Il baissa les yeux quelques secondes, se mordant la lèvre inférieure. Il ne pouvait pas lui parler à cœur ouvert. Il ne pouvait pas lui avouer certaines choses. Pour son bien à elle. Son bien à lui. Il ne devait pas lui donner de nouveaux espoirs ni même jouer sur ce terrain là. La première fois, il avait trop souffert. Ils avaient trop souffert. Il ne pouvait pas tout foutre en l’air maintenant. Pas alors qu’elle était aussi vulnérable. « Je suis là parce que je n’ai pas envie de te laisser toute seule. Parce que je t’ai amenée ici, parce que je suis responsable de toi. » De sa main libre, il glissa tendrement ses doigts dans la chevelure blonde de l’amour de sa vie. « Tu devrais te reposer un peu. Tu peux dormir tranquille, je veillerai sur toi. »

(c) Niagara @Norah McCalls
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Norah McCalls
Norah McCalls
ARRIVÉ(E) LE : 14/10/2018
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FEAT : Eliza Taylor Cotter
AGE : 28 (03.06.1990)
SEXUALITÉ : Bisexuelle
STATUT : Collectionneuse
JOB : Agent artistique (pour la partie officielle)
MULTITROGNES : Eliza A. O'Connell (L. Cohan)

MAIS ENCORE ? : éternelle affamée dotée d'un merveilleux coach sportif | dessine et joue de la guitare pour son plaisir personnel et occasionnellement celui de ses proches | manipulatrice contrôlant son image à la perfection | son premier amour s'est joué d'elle | Son deuxième amour a abusé d'elle | son troisième amour est morte d'une longue maladie | le second est mort aujourd'hui | suivi par un psychologue qui connait tous ses secrets | se fait une journée spa une fois par mois entre copines | utilise son compte insta comme un outil de travail à part entière | Tattoo girl : "Lucinda" écrit sur son poignet droit, l'électro d'un battement de coeur sur son avant-bras gauche (près du coude), une rose des vents sur l'omoplate gauche

MessageSujet: Re: Let me take care of you | Norah   Let me take care of you | Norah EmptyLun 17 Juin 2019 - 21:25


let me take care of you.
Il jouait sur les mots. Elle pouvait avoir le cerveau lent et un mal de tête qui l'empêchait de réfléchir correctement, elle savait qu'elle avait raison et qu'il jouait sur les mots. Il avait bien apprécié d'être pris pour son compagnon afin de pouvoir rester et cela lui semblait improbable. Pourquoi le voudrait-il ? Pourquoi même être aussi inquiet ? Elle n'était rien pour lui. Elle n'était qu'une gosse de riche qu'il avait réussi à mettre dans son lit. Un défi gagné. Il avait pris et gagné ce qu'il voulait d'elle et l'avait abandonné dès le lendemain matin, vulgaire chaussette dont on ne veut plus. Pourquoi après toutes ses années être aussi impliqué dans sa vie ? Matthew le bon samaritain derrière le sale type qui lui avait brisé le cœur ? Parce qu'elle y avait cru, à l'époque, à ce brave gars dont elle était tombée amoureuse.

Pourtant, il disait que c'était plus compliqué que juste une histoire de plan cul, qu'elle avait été plus. « C'est vrai. Plus. Une gosse de riche que tu as pu foutre dans ton lit. Victoire du gars qui s'est battu toute sa vie pour survivre sur la fille riche qui a cru qu'elle pouvait être plus que juste un défi... T'as eu toutes les victoires du monde avec moi à l'époque, hein ? » En un autre lieu, en d'autres temps, elle l'aurait dit avec toute la colère du monde. En d'autres temps, dans un autre lieu, elle n'aurait même rien dit du tout, aurait juste laisser la colère, mais sa tête flottait dans du coton et elle disait tout ce qui lui passait par l'esprit sans vraiment de filtres, se demandant si c'était à cause du coup sur la tête ou des médicaments qu'on avait mis dans sa perfusion. Elle n'avait jamais très bien toléré les anti-douleurs, ayant tendance à réagir un peu comme on réagit à des drogues. Elle détestait cet état second et prenait rarement plus que des antalgiques légers, pour éviter de se retrouver à dire n'importe quoi. Alors même si ses mots étaient horribles, elle serrait doucement la main de Matthew, s'accrochant à lui comme à une chose précieuse, laissant glisser les mots avec une douce tendresse si frappante face à la dureté des mots.

Il disait qu'il était là parce qu'il ne voulait pas la laisser seul, qu'il se sentait responsable et elle n'arrivait pas à savoir si c'était parce que c'était elle ou s'il aurait été aussi précautionneux avec n'importe qu'elle victime qu'il aurait trouvé sur le chemin. Est-ce qu'il s'inquiétait parce qu'elle était un objet, une pauvre princesse en détresse ou parce que c'était elle, Norah McCalls et qu'il était lui, Matthew Halliwell ? Elle ferma les yeux en sentant les doigts du jeune homme dans ses cheveux, inspirant pour sentir son odeur, sa peau si proche de son nez. Un soupir d'aise s'échappa de ses lèvres malgré elle. Elle savait qu'elle allait le regretter quand les médicaments cesseraient d'agir, si elle s'en souvenait demain, mais pour le moment, elle s'en fichait, elle se sentait juste bien et ça faisait du bien, après toute cette agitation et cette douleur.

Quelques secondes plus tard, l'infirmière revint dans la pièce et annonça qu'elle devait emmener la blonde pour passer son scanner. Elle expliqua à Matthew qu'il ne pouvait bien évidemment pas suivre, mais qu'il allait être conduit dans la chambre où Norah serait ensuite placé la nuit pour surveillance. Elle l'invita à aller à l’accueil en attendant pour effectuer les démarches s'il voulait rester avec elle cette nuit. Il y avait de nouveau trop de lumière, de bruits, de voix différentes et de rapidité dans les mots pour qu'elle puisse réellement participer à ce qu'il se déroulait et le brancard se mit à nouveau à bouger, alors qu'elle était obligée de lâcher la main du jeune homme pour qu'on l'emmène. Le scanner fut bruyant et douloureux, mais alors qu'on la remontait, presque une demi-heure plus tard, dans sa chambre pour la nuit, Norah dormait profondément, le médecin ayant accepté qu'on la laisse enfin dormir une fois les résultats rassurant du scanner vu et apprécié par lui. « Norah, vous pouvez dormir », avait-il dit, peu avant qu'elle ne sombre, sans qu'elle ne puisse entendre. « Dites à son compagnon que tout va bien. Plus de peur que de mal. Elle a subi les conséquences de la brutalité du coup, mais avec du repos, elle sera comme neuve demain. Nous allons juste la surveiller cette nuit pour nous assurer que la commotion ne laisse pas de traces, mais elle pourra rentrer chez elle demain matin avec rien de plus qu'une prescription de paracétamol si elle a encore mal à la tête. »

Quand on la déplaça du brancard au lit dans sa chambre, elle dormait si profondément qu'elle sentit à peine qu'on la mobilisait.
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