Des retrouvailles innatendus [ pv : Dorian Satzman ]

La journée est passée lentement, le travail, c'est un peu devenu une routine maintenant, même si je prends toujours autant de plaisir à m'y rendre tous les matins, j'ai de la chance de faire ce que j'ai toujours voulu. Mon métier me permet d'apporter du bonheur autour de moi, même s'il est plutôt inattendu, tout le monde ne travaille pas dans le monde de la lingerie fine et ces petits plaisirs. Je suis plutôt bien accommodé à mon train train quotidien, je ne me prends pas très au sérieux, bien sûr, je garde mon professionnalisme lorsque je suis à la boutique, mais en dehors, rien ne m'empêche de m'amuser, je n'ai ni petit ami, ni enfant, la vie poursuit son cours, avec ses lots de surprises et d'angoisses. Nous sommes vendredi soir et j'ai bien envie de m'amuser un peu, de me détendre, ce n'est pas interdit, il faut relâcher la pression de temps en temps, même si, je l'avoue, c'est souvent avec moi. Je sors donc de la boutique, en prenant soin de baisser le rideau et de tout bien fermer à clés, on ne sait jamais ce qui peut arriver dans ce monde fous. Je fais un vite crochet par chez moi, je dois être plus, à l'aise dans mes vêtements pour boire un verre, je n'ai pas besoin d'être si sérieuse. Je prends une douche, en prenant soin de me maquiller, afin d'être la plus parfaite possible, après tout, j'aime prendre soin de moi, j'ai bien le droit. Je brosse ma tignasse indomptable, la laissant sécher naturellement. Je prépare des vêtements, une jupe noir plutôt classique avec une ceinture blanche qui m'arrive à la taille, ainsi qu'une t-shirt, décolleté, qui ne fait pas non plus vulgaire. Une paire de boucle d'oreille, un collant noir transparent et une paire de cuissarde en daim noir terminant la tenue. Une petite goutte de parfum et je suis prête. Je prends mon sac de sortie, pas trop gros pour ne pas m'encombrer, mais suffisamment grand pour mettre des objets de premières nécessités, comme un spray au poivre, que je garde toujours à porter de main. Je ferme ma porte à clés et descends l'immeuble, pour me rendre dans une boite de nuit, il n'est que 23 heures, mais, il y a déjà du monde à l'entrée. Je fais la queue comme tout le monde, fait un jolie sourire au videur qui me laisse rentrer. Je choisis un coin pour m'asseoir au bar et je commande une Tequila frappé, pour bien m'échauffer, je bois mon verre rapidement et me rends sur la piste de danse. La soirée commence à peine, mais il y a déjà des gros lourds qui se pointent. L'un d'eux commence à se frotter à moi, en essayant de me tripoter.

"Bas les pattes !"

L'homme rigole, visiblement déjà bien entamé et essaye de continuer son oeuvre, je m'apprête à sortir mon spray au poivre lorsqu'un homme vint à mon secours.Et mais, c'est !