Thank you for helping me - Charlie

Aujourd'hui je ne travaillais pas et en discutant avec Paris hier j'avais appris qu'il n'avait personne pour s'occuper de Léna demain et qu'il devait bosser. J'avais donc décidé de passer la journée avec Léna. Cela faisait un moment que je n’avais pas passé toute une journée avec elle et je dois bien avouer que cela me manquait beaucoup. Depuis que Paris était revenu en ville je ne cessais de passer du temps avec eux, je gardais pas mal Léna sur mon temps libre mais ce n'était pas une corvée loin de là. Elle était ma filleule et cela voulez-vous dire beaucoup pour moi. Je me faisais tellement pour ça à Joyce, elle lui ressemblait tellement.  C'est dingue comme elle peu me manquer depuis deux ans. J'ai l'impression d'avoir perdu une partie de moi ce jour là alors je n'ose même pas imaginer ce que doivent ressentir Paris et Lena. On commence la l'après midi par une balade au parc ou Léna et moi on fait pleins de jeu, elle a une telle joie de vivre que je crois que c'est elle qui me redonne le sourire depuis que Joyce n'est plus là. Puis après le goûté pris dans une de nos pâtisserie préférer a Léna et moi on finit par rentrer. Malgré son jeune âge Léna comprend beaucoup de chose et elle me pose des questions en rentrant chez elle. Elle me demande de lui parler de sa mère et ceci ne peut m'empêcher de me faire sourire. Je lui raconte certaines choses pendant qu'on fait a manger et je dois avouer que je suis contente tout autant qu'elle de pouvoir lui parler de Joyce. On en parle un peu mais on finit aussi par passer à autre chose. J’essaie de répondre aux questions qu’elle me pose. Petit à petit on a finit de préparer le repas que Mademoiselle a choisit. Cela ne me gène pas du tout parce que j’adore cuisiner. En attendant que tout cela mijote on joue à se maquiller, oui Lena est super coquette et elle adore quand on joue à cela. On finit ensuite par le bain et Lena se met en pyjama sans râler. Lena mange tranquillement, elle est adorable cette petite.  En voyant l’heure je me doute que Paris ne va pas tarder à rentrer.

D’ailleurs la porte fait écho à mes pensées et il arrive. Je vois Lena se jeter dans ses bras et je souris en voyant la scène. Paris est dingue de sa fille et c’est magnifique à voir. Je me surprends a pensé que Joyce doit être tellement heureuse de voir que Paris à réussit à reprendre pied pour Lena. Je pose mon regard sur lui quand il me parle et finis par lui répondre. T’as pas à me remercier ca me fait trop plaisir de la garder, c’est à ca que cela sert les marraines non ? Je dois bien avouer que j’ai du mal à détourner mon regard de Paris mais je m’oblige à le faire. Je fais un bisou à Lena avant qu’elle aille se coucher et sourit en l’entendant répéter ce que vient de dire Paris. J’acquiesce aussi pour répondre au fait qu’il m’ait demandé de l’attendre. En étant seule je vais faire réchauffer le poulet basquaise qu’on avait préparé avec Lena. C’était son plat préféré et à chaque fois que je lui demandais ce qu’on cuisinait elle me répondait cela. Puis je finis par posé mon regard sur la photo de Joyce, Lena et Paris et j’avoue que je bloque et part loin. Je sursaute quand j’entends la voix de Paris et me retourne vers lui en souriant. Je veux bien un verre de vin si tu as. Mon sourire s’élargit à sa deuxième phrase. Ne t’inquiète pas de toute façon on est rentré qu’en fin de journée on a gouté dans la pâtisserie qu’elle aime bien. Mais promis je ne suis pas morte de soif. Alors ta journée pas trop dure ?

Je savais très bien que Paris pensait devoir m’être reconnaissant de m’occuper tant que cela de Lena mais dans mon esprit il ne m’en était aucunement redevable. En effet pour moi c’était normale que je sois là pour eux. Ils étaient tous les deux la seule famille qu’il me restait et on est toujours présent pour sa famille non ? Et puis Lena me faisait autant de bien que je lui en faisais. En effet c’était une petite fille géniale malgré tous ce qu’elle avait vécu, elle avait toujours le sourire et elle était superbe. Joyce transparaissait à travers elle à chaque instant mais Lena avait aussi sa propre personnalité que j’adorais et qui me faisait trop craqué. Peu de personne comprenait pourquoi je faisais passer cette princesse en priorité dans ma vie et me disait que je passais justement à coté de ma vie. Apres tous je m’en fichais, tous ce qui m’importait c’était que Lena et Paris aille bien et soit heureux. J’esquisse un sourire à sa phrase. Je sais très bien que Paris n’est pas la perfection incarné mais il fait de son mieux avec Lena et je trouve cela tellement touchant. Je sais aussi que souvent il sort le soir pour se consoler dans des bras qui ne lui rappelleront jamais ceux de Joyce mais je peux le comprendre. Je finis donc par répondre en le taquinant. La perfection c’est ennuyeux alors ca me va très bien de ne pas être parfaite. Quand a toi tu fais ce que tu pense être le mieux pour elle et juste cela fait de toi un père géniale. Je ne pu m’empêcher de perdre mon sourire quand à la fin de sa phrase et ne peu m’empêcher de lâcher. Peu de gamin de son âge on vécu ce qu’elle a vécu. Alors si elle a besoin de cela pour allez mieux moi ca me va, et puis je vais être honnête ca me fait énormément de bien d’être avec elle aussi, j’ai l’impression de vous être utile comme ca. Je ne peux m’empêcher de penser à avant, quand Joyce était là. Cela ne changeait pas énormément car quand Joyce était en vie on passait énormément de temps ensemble et Paris me voyait très souvent chez eux. Je sens les larmes me monter aux yeux mais je n’ai pas envie d’être trop sensible devant Paris, en fait ce n’est pas que face à lui, j’évite de montrer ma sensibilité a n’importe qui. Je détourne le regard un moment et finis par lâcher. Aller on change de sujet ok.

On finit par parler de notre après midi et cela me convient très bien. Je comprends très bien à son regard qu’il désapprouve un peu le fait que je ne me sois pas servi. Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi j’ai tendance à ne pas me servir alors qu’avant avec Joyce je ne me gênais pas sinon ma meilleure amie me tapait une crise. Peut être que j’avais toujours l’impression qu’elle allait surgir d’une autre pièce pour me dire de me servir, ou peut être parce que j’avais trop peur de marcher sur ses pas, je ne saurais l’expliquer. Puis je souris en entendant la question de Paris et puis sa mine me fit rire. Je pris ensuite la parole. J’avais pas très faim quand Lena à manger et puis ta charmante fille m’a dis de ne pas laisser son papa manger tous seul, alors je l’ai écouté. Je ne pu m’empêcher de rajouter. Ce n’est pas une obligation que je reste, elle a voulut un poulet basquaise et je suis en train de le réchauffer, je peux très bien te laisser manger tranquille tous seul dans un moment, t’as surement besoin de calme. Pourquoi est ce que j’avais ressenti le besoin de lui préciser que ce n’étais pas un diner romantique à deux ? Je ne sais pas trop, je déraillais un peu en ce moment. Je garde mon regard sur lui quand il ouvre la bouteille, il est dos à moi et je ne peux m’empêcher de laisser mon regard glisser sur lui. Je me reprends avant qu’il se retourne et sa question me fait revenir sur terre. Comme d’habitude, ils font des superbe mille feuille et Lena en raffole tous comme moi d’ailleurs. Je lui souris pour le remercier quand il me donne un verre et l’écoute donc me parler de sa journée. Je ris car son milieu je ne le connais pas et finis par lâcher. Je te crois sur parole moi mes patients n’ont jamais plus de 16 ans donc je ne peux pas comprendre des egos surdimensionnés. Il me parle de mon boulot et j’enchaine donc. Ca se passe plutôt bien et non je ne bossais pas aujourd’hui, je me suis un peu fait gentiment poussé dehors pour 3 jours parce que j’avais enchainé trop de garde ses derniers temps. Je bu une gorgée de mon verre.

La vie etait faite de tellement de succession de petite chose des fois. En effet peut être que Paris et moi on ne se serait jamais rapproché s’il n’y avait pas eu Joyce. Ce n’est d’ailleurs pas tant Joyce qui nous a rapproché mais plus son décès. Paris et moi on s’entendait plutôt bien quand Joyce était en vie mais on n’était pas forcement très proche. Je passais beaucoup de temps avec ma meilleure amie et donc lui mais on se parlait sans trop abordé de chose personnelle. Depuis que Joyce n’étais plus là notre relation avait changé. Comme si ce manque de Joyce s’apaisait un peu en présence de l’autre.  J’aimais bien la place que j’occupais dans la vie de Lena et je devais bien avouer que ses derniers temps j’appréciais de plus en plus compté pour Paris, même si je n’étais pas prête à me l’avouer.  J’esquisse un sourire à la réponse de Paris et finit par dire. Lena est une superbe gamine, je suis sure que tu t’en sortiras comme un chef. Mais tu as raison de faire attention après tous on ne sait pas forcement ce que la vie nous réserve. En effet ni Paris, ni Joyce n’aurait pensé que Lena grandirais avec un seul de ses parents.

Cette vie d’avant avec Joyce je l’adorais et je trouvais cela vraiment dommage que Lena soit obligé de grandir sans sa mère. Peut être que oui je n’arrivais pas à faire mon deuil mais pour l’instant je ne me souciais que de l’avenir de Lena et de Paris et de leur bien être. Je me faisais passer après et cela me convenait très bien. Je croise son regard quand il me parle et cela me touche. En effet de l’entendre me dire que je suis utile me fait du bien. J’esquisse un sourire et finis par lâcher. On est quitte t’inquiète je crois que j’aurais eu beaucoup de mal a surmonter cela sans vous dans ma vie aussi.  Je croise son regard un instant puis l’esquive en sentant trop d’émotion remonté. J’essaie de me calmer et je sens sa main sur mon épaule. Je repose mon regard sur lui et pose ma main sur la sienne et finis par lâcher. T’as surement raison, on va l’appliquer tous le deux ce conseil ok ? J’esquisse un léger sourire comprenant très bien qu’on était un peu dans le même état quand on parlait de Joyce.

On finit par changer de sujet et ce n’est pas plus mal. Je n’avais pas envie de finir ma soirée avec ce sentiment de manque.  Quand il parle de Lena je ne peux que sourire et acquiescer. Cette gamine était vraiment adorable et pensait énormément à son père malgré son jeune âge. Puis comme à mon habitude je m’efface quand Lena n’était plus là, c’est une chose que je faisais souvent avec Paris. Etais ce pour ne pas passer trop de temps seule avec lui ? Peut être qui sait… Je lève mon regard vers lui quand il me rouspète un peu dessus. Cela me fait sourire je dois bien l’avouer et je me contente de dire.  Ok tu as gagné je capitule. Je vais donc tourner une dernière fois le repas  le temps qu’il mette la table, un peu ailleurs je l’avoue.  Je sentais mes joues rougir légèrement. Etais ce par rapport à la réputation de Paris ou étais ce parce que j’allais me concentrer pour ne pas me laisser submerger par ce que je commençais à ressentir pour Paris sans vraiment me l’avouer ? Je pensais qu’il ne le remarquerait pas mais en l’entendant m’appeler je compris que c’était raté. Je lève à nouveau mon regard vers lui et souris à sa dernière phrase. Je suis détendu ne t’inquiète pas. Puis en me rapprochant de la table je pose mon regard dans le sien et finis par lâcher pour le taquiner.  Et puis tu es loin de me faire peur. Ce genre de taquinerie était nouvelle ses derniers temps entre nous mais j’avoue que j’aimais bien cela.

Je ne peux m’empêcher de penser qu’on allait passer une bonne soirée. J’aimais beaucoup discuter avec lui et ce soir on en avait l’opportunité. Je ris en l’entendant parler de l’ego des jeunes avec lesquels il bosse et je finis par dire. Les miens sont en situation de faiblesse alors en règle général leur egos n’est pas surdimensionné. Je finis donc par m’assoir et dépose mon regard sur lui quand il va chercher le repas. Je bois une gorgée de finis par lui répondre. Ne me remercie pas c’est super agréable aussi de pas manger toute seule ou en compagnie de dossier. Je souris et finis donc par nous servir et entendant sa phrase je lève mon regard vers lui et finis par dire. Et c’est toi qui me dis cela ? On était assez similaire en fait et lui plus que quiconque pouvait me comprendre. Une fois nos assiettes servies je finis par répondre à sa deuxième partie de phrase avec le sourire. Je sors et passe de très bonne soirée ne t’inquiète pas. Pour les mecs, je ne sais pas je n’ai pas forcement envie de me poser avec quelqu’un, ma vie me conviens bien comme cela je vous ais Lena et toi dans ma vie et je crois que pour l’instant ca me suffit.  Peut être que je n’ai pas encore rencontré le mec qui me donnerais envie de l’inclure dans l’équation qui sait. Je bu une autre gorgé et finis par rajouter. Et toi dis moi, je sais que c’est quasi impossible de passer après Joyce mais tu compte te contenté de conquête d’un soir toute ta vie ?  

Il était vrai que Lena ressemblait sur énormément de point à Joyce. Elle avait sa bienveillance, sa manière de se soucier des autres. Je ne pu m’empêcher de sourire en pensant à cela car je connaissais aussi le coté foufou de Joyce et je me demandais ce que cela donnerais sur Lena plus tard. Je devais bien avouer que je me sentais vraiment bien en discutant avec Paris. Certes parler de Joyce me faisais toujours un petit pincement au cœur mais face à lui je pouvais parler librement. Il était la personne qui la connaissait le mieux et je n’avais pas besoin d’expliquer ce que je ressentais parce qu’il avait le même sentiment. Je finis par baisser le regard en entendant sa phrase. J’avoue que j’avais un peu de mal quand on me faisait des compliments, allez savoir pourquoi ? Je finis par relever le regard au bout de quelque seconde et croiser à nouveau le joli regard azur de Paris et dis simplement. On ne le saura jamais, en tous cas je suis très heureuse de faire partie de votre vie à tous les deux.

Je finis par lui donner un conseil que je devrais appliquer aussi. Je sais aussi très bien que la vie sans Joyce est surement plus difficile pour lui que pour moi. La relation qu’ils avaient tous les deux était divine. Je les admirais vraiment, il me faisait à nouveau croire en l’amour quand je les voyais ensemble. Je ne rajoute rien même si je lis certaines choses dans son regard. Ce n’était pas forcement le moment et puis je n’étais pas sure d’avoir des arguments qu’il ne réfuterait pas. Je trouvais cela dommage cependant pour lui. S’il continuait il finirait surement sa vie seule, en pensant éternellement à Joyce. Je sais très bien que mon amie n’aurait pas désiré cela aussi, mais c’était peut être un peu trop tôt pour l’aborder. Je souris quand il me dit qu’il était temps que je capitule et finis par répondre à sa réflexion suivante. C’est juste que je n’ai pas l’habitude qu’on soit seulement tous les deux, c’est tous, je ne suis pas tendu t’inquiète. J’avais toujours été franche avec les gens, alors je n’allais pas m’arrêter maintenant face à Paris. Je ris avec lui et je devais bien avouer que cela me faisait énormément de bien.

A table on se met ensuite à parler de nos métiers respectif. Je lève le regard vers lui quand il me pose une question et finis par dire. Des fois ca l’est mais même si l’issue n'est pas toujours positive le fait de pouvoir être à leurs cotés et à les aider du mieux que tu peux pour les accompagner et les voir soulagés c’est une aide. Ils ont en règle générale une force insoupçonnée et une philosophie de vie qui ne peut que te faire relativiserEt puis souvent cela se finis bien aussi. J’esquisse un sourire. Enfin j’arrête parce que je suis capable de te souler toute la soirée en te parlant de mon boulot tellement j’adore ce que je fais. Je ris ensuite à sa réflexion et finis par répondre. J’aime beaucoup ta compagnie Paris donc il n’y a pas que parce que je ne voulais pas diner seule. Ben quoi c’est vrai sa présence me faisais du bien, je ne disais pas cela pour le draguer loin de là. Je commence donc à manger et souris en entendant son compliment et finis par lâcher. Contente que cela te plaise. J’aimais beaucoup cuisiner et je ne le faisais pas énormément car pour une personne c’était un peu bête alors quand Lena me demandais de cuisiner avec elle je ne lui résistais jamais. Puis il me posa une question qui me fis lever le regard, on avait jamais parlé de cela tous les deux. Je pris une autre bouchée et après l’avoir avalé je finis par répondre. Si une fois, Joyce ne le sentait pas du tout mais je l’ai pas écouté j’étais raide dingue de lui. Seulement ta femme avait le don de cerner les gens facilement et elle avait tellement raison. Cela a duré un an avant que je m’aperçoive qu’il était marié et que j’étais simplement sa maitresse. Et je dois bien avouer que j’ai beaucoup de mal à faire confiance depuis. Je souris et finis par rajouter. Joyce ne t’en a jamais parlé ? C’était à l’époque où ils étaient marié tous les deux et je ne pu que sourire en pensant au fait que Joyce avait gardé tous cela pour elle. J’ai toujours su que je pouvais avoir une confiance aveugle en Joyce.

Je remarquais très bien que ma réflexion sur ses conquêtes le perturba un peu. Apres tous on était la pour discuter et ce sujet faisait parti d’un sujet à aborder. Je bu une gorgée et finis par répondre à sa première phrase. Et tu compte te contenté de relation d’un soir toute ta vie ? Tu sais très bien qu’elle n’aurait jamais voulut ca. Ok j’avais dis que je n’aborderais pas la sujet ce soir mais finalement il était venu sur le tapis. J’esquisse un léger sourire sous sa question et finis par lâcher. Non ca n’a rien avoir, jamais je me permettrais de juger l’image que tu renvois à Lena, je n’ai aucun droit là-dessus. Je trouve ca juste dommage qu’une partie de toi soit partie avec elle et ... Je ne finis pas la fin de ma phrase parce que je sentais ma gorge se serré et puis ce n’étais peut être pas à moi de lui parler de ses relations avec les femmes. Je finis donc mon verre pour essayer de me reprendre.

En effet on ne saura jamais comment se serais déroulé nos vies respectives si l’autre n’avait pas été là. La vie en avait décidé comme cela et pour être plutôt honnête je n’avais pas envie de penser à comment cela aurait été sans Paris et Lena dans ma vie. Ils étaient présent et cela me plaisais beaucoup. Lena était devenue le centre de ma vie depuis le décès de ma meilleure amie. Je m’étais donné comme mission que Lena ne manque de rien. Elle manquait déjà de l’absence de sa mère, cela était assez pour une gamine de 4 ans. Je passais les trois quart de mon temps libre avec elle et j’aimais plutôt cela. Je finis donc par me justifier auprès de Paris sur le fait que j’étais tendu. Etais ce simplement le fait qu’on soit tous les deux ? Je ne saurais vraiment le dire. Ma gène était peut être dû au fait que je ressentais des choses que je ne devrais pas en sa présence, cependant cela j’allais le garder pour moi. A quoi cela servirait il après tout ? J’étais encore perdu dans mes émotions et puis dans la vie de Paris il n’y avait de place que pour Joyce qui n’était plus là. J’esquisse un sourire et me contente de dire. Oui pourquoi pas. Etais-ce une bonne idée ? Je n’en savais trop rien. J’appréciais beaucoup passé du temps avec Paris mais cela ne simplifierais pas le bordel dans mon esprit. Je détourne un peu le regard pour ne pas laisser transparaitre mes craintes.

On se met à parler de mon métier et cela me permet de ne plus penser au sujet précédent et ce n’est pas plus mal. Je me calme un peu car je ne veux pas m’éterniser toute la soirée sur mon métier. Je l’adore et je m’y refugie un peu trop quand cela ne va pas. Seulement je sais que mon boulot je le fais bien parce que j’y mets de moi quand j’enfile ma blouse. Je suis entièrement dévoué à mes patients et ils me le rendent merveilleusement bien. Je souris en l’entendant parler de lui et de la même passion qu’on partage pour nos métiers. Je me contente de rajouter. Je crois que le jour où je perdrais cette passion je ne serais plus un bon médecin. C’était appréciable de pouvoir discuter de tous et de rien et partageant un repas. Je me contente de sourire à sa réflexion sur la soirée. Que pourrais-je rajouter d’autre ? Je souris à nouveau quand il me confirme ce que je pensais, Joyce était une femme sur qui ont avait toujours pu compter. Je lève le regard vers lui et ne peut m’empêcher et sourire à nouveau en pensant à l’attitude de Joyce ce soir là. Joyce était persuadé qu’un truc n’allait pas et elle est venue me chercher un soir pour une mission filature. Je pense qu’elle devait déjà l’avoir vu avec sa femme mais elle voulait que je m’en aperçoive de mes propres yeux. On s’est rendu dans un restaurant où il dinait avec sa femme. Quand cette dernière est allée au toilette je me suis montré et j’ai compris que ta femme avait raison. On a finis la soirée dans un bar ou je me suis soulé et Joyce m’a ramener chez moi. Mon regard un peu perdu dans le vide je me rappelle de la façon dont Joyce prenait soin de moi quand cela n’allait pas et j’avoue que ca me manque beaucoup. Aujourd’hui quand cela ne va pas je m’isole sur mon canapé et je reste dans le noir et le silence. Je ne laisse rien paraitre aux autres. Joyce était la seule à capter que je n’allais pas bien en un seul coup d’œil et c’était pareil pour moi. Je ne pu m’empêcher de lâcher. Elle me manque tellement. Puis je me repris assez vite, ce n’étais pas le moment et puis elle devait manquer encore plus à Paris et à Lena.

Puis on se met à parler de l’attitude de Paris avec les femmes, je lui donne mon avis et je comprends assez rapidement que ce que je lui dis ne lui plait pas forcement. Cependant je ne compte pas lui dire que ce qu’il veut entendre, je n’étais pas comme cela. Evidemment qu’elle ne s’attendait pas à partir si tôt mais elle aurait voulu que tu vives, pas que tu t’enterre dans ton deuil. Quand je te vois je me dis qu’en fait tu élève Lena et t’attend patiemment de retrouver Joyce, ce n’est pas une solution et même si ca te plait pas je te répète que ce n’est pas ce que Joyce aurait désiré pour toi. Tu crois qu’elle préfère que t’enchaine des filles écervelées que tu trouve dans tes soirées ? Oula je ne filais pas sur la bonne pente. Etais ce parce qu’au fond de moi j’étais un peu jalouse de ses filles que je disais cela ? Je ne saurais vraiment le dire. Je n’avais pas forcement envie de me disputer avec lui-même si c’était un peu la tournure que cela prenait mais il fallait que cela sorte, il fallait qu’il réagisse un peu. Puis je l’entendis rebondir sur la fin de ma phrase. Je me ravisais et ne sortie pas ce que je voulais dire à la base ce n’était pas le bon moment et cela ne le saura surement jamais d’ailleurs. Je soupire et fini par lâcher. Et rien je trouve juste cela dommage.

J’espère sincèrement que j’arrive à dissimuler mon trouble même si je n’en suis pas persuadé au regard que Paris me lance. J’essaie de détourner un peu le regard et je me dis qu’on va certainement changer de sujet, cela ne sert a rien de s’éternisé là-dessus. Enfin bref, Paris rajoute une phrase et en croisant son regard je comprends très bien qu’il n’est pas dupe et qu’il a compris qu’un truc n’allait pas. Je me contente d’esquisser un sourire et finis par rajouter. Pas de soucis. Je détestais ne pas être franche avec lui mais à l’heure actuelle ce n’étais pas possible de l’être. Je me voyais mal lui dire que depuis quelque temps j’étais troublé en sa présence ou quand on était trop à proximité l’un de l’autre. Je ne cessais de me dire que je divaguais car je ne pouvais pas faire cela à Joyce, même si elle n’était plus de ce monde. Un véritable bordel dans cette jolie tête blonde, je vous l’avais bien dis.

Heureusement pour moi on change de sujet et cela me convient très bien de parler de nos métiers. Je l’écoute et ne peu m’empêcher de rire en l’entendant. En effet dans le milieu des artistes il y avait des gens assez bizarre, je ne pourrais le nier. Heureusement pour moi mes patients n’ont pas des exigences si saugrenues. Mais j’avoue que je ne suis pas sure de résister face à tes artistes. En effet j’avais beaucoup de mal a comprendre ses stars avec leurs egos surdimensionné et leur exigences toutes plus bizarre les une que les autres. Dans mon monde à moi j’étais confronté à des enfants qui luttaient pour survivre et cela rendait tous ce qui était matériel ou autre tellement futile que c’est peut être pour ca que je ne tiendrais pas dans l’univers de Paris. En parlant ensuite de cette épisode avec Joyce je sens ma gorge se serrer. Repenser à tous cela me rend un peu triste je dois bien l’avouer. Je croise le regard de Paris quand il prend la parole et esquisse un léger sourire et finis par dire. Tu as certainement raison.

Je m’emballe ensuite sur le sujet de la vie amoureuse de Paris, en me trahissant un peu certainement. J’essaie de me calmer même si j’ai un peu de mal. Je suis assez impulsive et parfois cela me joue des tours. C’est un trait de caractère que je partageais avec Joyce et souvent cela provoquais des situations assez drôle. J’essaie de donner le changer et finis par dire. Pourquoi cela t’étonne ? Je l’écoute à nouveau et baisse un peu le regard en prenant une fourchette dans mon assiette pour essayé de le calmer un peu On discutait de l’avenir, chose que l’on avait encore jamais abordé. Ce qu’il dit par la suite me fit à nouveau regarder mon assiette. Est-ce que ce qu’il était en train de me dire me gênais ? Je n’en sais trop rien. Donc tu ne t’attacheras plus jamais de ta vie ? Tu vas passer des dizaines d’années, seul avec le souvenir de Joyce ? Il fallait vraiment que j’arrête de m’emballer c’était sa vie et je n’avais rien le droit de dire. Puis il se met à me parler de moi et cela me fais boire le contenue de mon verre. Je dois avouer que ses derniers temps pas ma de questions me trottaient dans la tête sur ce que je ressentais, mais je ne pouvais pas parler de cela avec lui. Je finis par lâcher. J’ai Lena et ca me suffit. J’avais fait exprès de ne pas inclure Paris dans ma phrase pour ne pas réellement me trahir. Je respire un coup et finis par lâcher pour éviter encore de parler de moi. Donc en gros tu choisis de ne plus vivre en t’ouvrant aux autres en attendant que la mort te ramène à Joyce, Chouette comme programme. Puis je me reprends et finis par lâcher. Tu sais quoi je n’ai rien a dire, désolé c’est ta vie tu la mène comme tu l’entends, je trouve juste cela dommage. T’es un mec génial et t’as tellement de chose à offrir aux autres. Et on pourrait t’offrir tellement rajoutais je mentalement. Je détourne à nouveau le regard et me lève pour allez chercher de l’eau. C’était simplement une excuse pour ne pas me retrouver trop longtemps face à son regard.

J’esquisse un sourire quand il me dit que je doute de ma force de caractère. Il a surement raison, Joyce ne faisait que me le dire aussi. Je dois bien avouer que parfois je manquais pas mal de confiance en moi mais j’arrivais en règle générale à le masquer, sauf face à Paris. Petit à petit on avait vraiment appris à se connaitre et même si ma relation avec lui était différente de celle que j’avais avec Joyce, j’avais besoin de lui pour avancer. Je regarde donc Paris et finis par lui répondre. Et toi tu as trop confiance en moi. Merci ca fait du bien. Je détourne ensuite le regard quand on finit par parler de Joyce qui veille sur nous. J’adore croire cela car je me dis que jamais elle ne disparaitra de nos vies.

On en vient donc à parler de sa situation amoureuse et bizarrement je n’arrive pas à me taire. Pourquoi fallait-il que je l’ouvre maintenant. A sa réponse c’est bien ce que je pensais, cela éveille des questions chez Paris et ce n’est pas forcement ce que je voulais car je ne sais pas trop quoi lui répondre sans me trahir, et sans prendre réellement conscience de ce que je ressens pour lui. On a rarement le temps d’en parler, c’est tout. Je me vois mal te parler de cela devant Lena. Ouf une raison de trouver. Est-ce que cela va suffire à Paris ? Je n’en sais trop rien, je l’espère surtout. Je me contente d’acquiescer à ce qu’il me dit pour ne pas encore me trahir et ne pas encore m’enflammer. J’essaie de reprendre mon contrôle. Je parle de Lena et le seul fait qu’il prononce mon nom me fait très bien comprendre ce qu’il n’ose pas me dire. Je lève le regard vers lui et finis par dire. Je sais que ce n’est pas ma fille mais elle a besoin de moi et cela me suffis pour être presente. Je regarde ailleurs un instant. Puis je m’enflamme à nouveau, punaise je ne peux pas me taire des fois. D’ailleurs Paris me le fait bien remarqué et je lâche dans un murmure. Désolé. Je cherche a me reprendre en trouvant le moyen de me lever et de couper le contact visuel avec Paris qui me trouble de plus en plus. Il finit par me bloquer et je n’ai pas le choix de rester face à lui et mon regard dans le sien. Pourquoi fallait-il qu’il me trouble à ce point ? Pourquoi lui ? Sa question me fait légèrement rougir un instant et j’essaie de me reprendre et finis par lâcher. Non je ne suis pas soule avec un verre, il n’y a pas d’eau sur la table et j’en voulais juste c’est tout. Sérieusement Charlie ? Tu y aurais cru toi ? Voila ce qui trottait dans ma tête et je m’attendais à la suite venant de Paris. Je ne savais pas s’il allait profiter de mon excuse bidon pour ne pas creuser plus ou s’il allait encore poser des questions.