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 My dear little lovely husband (Doliza)

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Eliza A. O'Connell
Eliza A. O'Connell
ARRIVÉ(E) LE : 15/12/2018
MESSAGES : 43
FRIANDISES : 0
PSEUDO : Lilith W.
CREDIT : Tag the best (vava)

My dear little lovely husband (Doliza) F1319a86b5cbad238062f993b16779a6

FEAT : Lauren Cohan
AGE : 34 (03.03.1984)
SEXUALITÉ : Hétérosexuelle
STATUT : Célibataire
JOB : Ca dépend des jours
ADRESSE : 412 Queen Anne

MULTITROGNES : Norah McCalls (E. Taylor Cotter)

MAIS ENCORE ? : gourmande | hyperactive | pratique le sommeil polyphasique | polyglotte | n'a pas le permis | a beaucoup voyagé entre le Canada, l'intégralité des USA et le Mexique | adore jouer les girly, mais s'habille aussi en vrai sac à l'occasion | déteste le star system | officiellement, ne connaît pas les Toxic Shark | mange peu de viande | a un tattoo sur le flanc gauche, une lune de laquelle tombe de la poussière | ...

MessageSujet: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyDim 16 Déc 2018 - 0:13


my dear little lovely husband.
Elle ne savait pas pourquoi elle avait été dans ce bar ce soir. Peut-être que la solitude commençait à trop lui peser. Peut-être que les fantômes de son passé étaient trop présents. Cet après-midi, Eliza était tombé sur une de ses vieilles robes. Celle qu'elle adorait mettre quand elle avait sept ans et qu'elle voulait être la fiancée parfaite. Celle qu'elle portait le jour où l'idée d'un mariage dans le jardin avait été soumise. Avec cette robe, un flot de souvenirs était remontés à la surface, tant et si bien qu'elle n'avait pas pu s'occuper de vider la chambre de Granny, comme elle en avait eu l'intention au début. Elle tournait autour de cette pièce sans y toucher depuis plus de deux semaines. Depuis le tout début, en fait. Si elle arrivait, depuis environ six jours, à rentrer dans la chambre, elle ne pouvait toujours pas y rester plus de deux minutes. Elle repartait ensuite dans la sienne, pleurant encore et encore. Elle avait toujours su que perdre Granny serait le grand drame de sa vie. Elle n'imaginait juste pas à quel point.

Alors, ce soir, plus que les autres soirs, vraisemblablement, elle avait eu besoin de fuir les fantômes, pour rencontrer le monde. Il n'avait pas fallu plus de quatre minutes assise seule à une table pour qu'un type l'aborde. Blond, look de surfer qui dénotait franchement avec la ville de Seattle, il était aussi insipide que sa couleur de cheveux qui, à bien y regarder, ne semblait pas naturelle du tout. Mais il payait les verres et Eliza n'était pas certaine de vouloir plus que quelques coups dans le nez pour oublier qu'elle vivait dans la maison des fantômes de son existence.

Avalant son troisième cocktail, elle manqua de s'étouffer lorsque ses yeux se posèrent sur un visage qu'elle aurait reconnu entre mille. Si elle ne regardait jamais les photos et ignorait (presque) à quel point il était devenu beau, un coup d'œil sur son sourire et ses yeux lui suffirent pour reconnaître entre tous les hommes Dorian Saltzman. Qu'il était grand. Et beau... Et dieu, il avait probablement une crinière plus longue et soyeuse qu'elle. « Tu m'excuses ? », dit-elle à l'attention du surfer qui était finalement plus que gênant, posant son verre avant de se diriger droit vers celui qu'elle n'avait plus vu depuis... quelque-chose comme vingt ans.

Ce n'est qu'une fois dans son dos qu'elle réalisa ce qu'elle venait de faire et à quel point c'était stupide. Elle allait faire demi-tour, espérant de tout son être qu'il n'ait pas senti une présence derrière lui et ait l'envie soudaine de se retourner, quand il l'entendit rire de concert avec la fille avec qui il discutait. Clairement, elle avait le rire de la fille aguicheuse et lui... Et bien son rire semblait approuver les signaux de séduction de la jeune femme. Eliza sentit une chaleur désagréable prendre naissance dans son ventre et grimper jusqu'à la racine de ses cheveux et sans plus se poser de questions, elle se glissa aux côtés de Dorian et passa un bras autour de sa taille. Ce n'est qu'une fois tout contre lui qu'elle réalisa combien elle devait tordre le coup pour le regarder dans les yeux. « Regardez-ça ! Mon cher petit mari adoré est de sortit. Vous ici ! N'est-ce pas fou ? »

Le sourire d'Eliza était immense, même si son souffle se bloqua dans ses poumons quand elle croisa réellement le regard de Dorian. Malgré elle, elle trembla un petit peu, inquiète de sa réaction. Après tout, après vingt ans, ce n'était probablement pas l'entrée en matière la plus approprié. « Salut Dorian », dit-elle alors, dans un souffle tendre, comme si cela pouvait rentre le contexte plus doux. Tout en essayant de rester digne et de maintenir le contact visuel avec l'homme qu'elle tenait entre ses bras, Eliza essaya de ne pas glisser un regard vers la fille. Elle ne voulait pas voir sa réaction. Elle n'avait pas non plus envie de voir comment cette séductrice réagirait si Dorian la rejetait sans ménagement. Après vingt ans et pas une explication, il serait tout à fait en droit de lui cracher qu'il ne voulait plus jamais qu'elle l'approche, après tout...
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Dorian Saltzman
Dorian Saltzman
ARRIVÉ(E) LE : 25/08/2018
MESSAGES : 282
FRIANDISES : 1
PSEUDO : Elina
CREDIT : psychotic bitch

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FEAT : Jared Padalecki
AGE : 35 ans (21 Juin 1984)
SEXUALITÉ : hétéro
STATUT : célibataire
JOB : batteur dans le groupe de rock "Toxic Shark"
ADRESSE : 13 Capitol Hill avec Doudou

MULTITROGNES : Matthew Halliwell le dealer à la vie de merde (Bob Morley), Rebekah E. Reynolds la voyante extralucide dévergondée (Holland Roden)

MAIS ENCORE ? : RP en cours :
NORAH
MATHILDA #2
MEGARA
ELIZA #2
DOUG #2

MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyDim 16 Déc 2018 - 1:14

My dear little lovely husband

Eliza & Dorian

Ce soir, comme souvent depuis mon retour à Seattle, j’avais décidé de sortir boire un verre. Doug était sorti, il avait rendez-vous avec une fille alors je n’avais pas envie de rester seul à la maison. Autant rencontrer du monde et passer un bon moment ! Ce n’était pas mon genre de rester sagement à la maison pour me faire chier. J’aimais le contact humain, il fallait que je sois entouré pour passer une bonne soirée. Que ce soit avec une seule personne ou plusieurs. Je n’aimais juste pas être seul trop longtemps parce que je finissais par m’ennuyer. Alors j’avais pris ma douche et je m’étais préparer pour sortir. J’optais pour un bar sympa et je ne tardai pas à me faire aborder par une femme. Elle m’avait reconnu, elle savait qui j’étais mais elle n’agissait pas comme une groupie. Elle me paya un verre et je lui en payais un à mon tour lorsqu’elle eut terminé le premier. Plutôt sociable et ouvert, je n’eus aucun mal à discuter et à sympathiser avec elle. Elle était drôle et je devais bien reconnaitre que ça me plaisait bien. Au fur et à mesure du temps, elle montra son vrai jeu et se montra un peu plus charmeuse qu’au départ. Soit, pourquoi pas. Cette femme était à mon gout alors pourquoi ne pas passer la nuit avec elle ? Doug avait tendance à chercher absolument à se caser, pour ma part, je préférais m’envoyer en l’air sans qu’il n’y ait de relation avec la personne derrière. C’était moins compliqué et bien plus gérable. Il n’y avait qu’à voir le nombre de copines que Doug avait eu pour se rendre compte que ce mode opératoire ne fonctionnait pas vraiment. Mais qui sait, à force de persévérance, peut-être trouvera-t-il la bonne un jour.

Cependant, mes plans de soirée prirent une tournure inattendue quand je sentis un bras encercler ma taille. J’eus tout juste le temps de tourner la tête en direction de la personne qui me prenait dans ses bras quand elle me désigna comme étant son mari. La surprise, le choc de la voir là me déconnecta de la réalité et je n’écoutais même pas la fin de sa réplique. Ma bouche s’entrouvrit et mon regard se perdit dans le sien. Je devais avoir la tronche du mec qui venait de voir un fantôme. Eliza O’Connell. Ma femme. Je ne l’avais pas revue depuis quoi, quelque chose comme vingt ans ? Elle avait littéralement disparu de ma vie du jour au lendemain, sans laisser de trace. Je me souvenais encore du jour où je m’étais pointé chez elle pour tomber sur un écriteau « A vendre ». J’en avais laissé tombé le CD que je voulais lui faire écouter ce jour-là. Le choc avait été réel. Tout comme celui de la revoir dans mes bras ce soir. Je réagis à peine lorsqu’elle me salua finalement, me contentant d’articuler difficilement un « salut ». Passant tout de même mon bras autour de ses épaules, je reportais mon attention sur mon ex conquête de la soirée. « Euh, tu veux bien nous excuser ? » Elle me regarda d’un air perplexe mais je soutenais son regard, ne bougeant pas d’un pouce pour lui faire comprendre qu’elle devait partir. Levant les yeux au ciel et soupirant, elle s’exécuta non sans rechigner.

Lorsqu’elle fut partie, je lâchais Eliza pour lui faire face. Je pris le temps de la regarder quelques secondes – minutes – sans rien dire. Elle avait changé. Elle avait grandi, forcément. Mais je pouvais reconnaitre son regard, son sourire. Je l’avais toujours trouvée belle, mais elle avait dépassé mes espérances. « Eliza. Tu as l’art et la manière de disparaitre et apparaitre soudainement dans la vie des gens. » Assurais-je avec un sourire légèrement crispé. Son départ précipité m’avait blessé. Avec Doug, elle avait toujours été ma meilleure amie. Dans mon enfance du moins. Je n’avais jamais compris pourquoi elle ne m’avait pas prévenu de son départ. Dire que j’avais de la rancœur pour elle serait sans doute exagéré. Mais je lui en voulais quand même un peu, un minimum. Heureusement pour elle, je n’étais pas un homme rancunier. Je passais une main dans mes cheveux, légèrement perturbé par ses retrouvailles pas du tout préméditées. « Je te paye un verre ? » ça éviterait qu’elle ne s’enfuie de nouveau. J’espérais qu’on puisse discuter. J’avais bien le droit à des explications, non ?

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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyDim 16 Déc 2018 - 20:38


my dear little lovely husband.
Dire qu'elle n'avait pas peur aurait été un mensonge. Elle était littéralement terrifiée de sa réaction. La dernière fois qu'elle avait vu Dorian, Eliza avait essayé – comme tant de fois les semaines précédentes – de lui dire qu'elle quittait Seattle définitivement. Mais comme à chaque fois, ils avaient été interrompu et la jeune fille avait affiché un sourire tranquille, alors qu'elle le regardait s'éloigner pour ce qu'elle savait être la dernière fois, alors que lui, inconscient de ce qui se jouait dans leur vie, pensait qu'il ne faisait que la quitter pour mieux la retrouver. Elle n'avait réalisé que le jour du grand départ, combien elle avait laissé filer le temps, perdant toutes ses chances de lui faire des adieux corrects. Alors, elle avait fini par se convaincre que c'était mieux ainsi. Couper court, vite et bien, pour ne pas souffrir. Pour rapidement passer à autre chose. Elle avait coupé court, certes. Vite, oui. Mais bien ? Non. Non définitivement pas. Même aujourd'hui, vingt ans après, elle le réalisait. L'eau n'avait pas coulé sous les ponts et leurs adieux ratés d'hier pesaient encore lourdement sur sa vie, aujourd'hui...

Plus par automatisme que parce qu'il y pensait vraiment, Dorian entoura les épaules de la jeune femme de son bras et elle s'autorisa une petite victoire et un sourire dans ce simple geste. Elle avait au moins une chance de lui parler, un peu, alors qu'il lui lançait un salut incertain, son regard exprimant tout de sa surprise. C'était comme s'il ne croyait pas à son apparition, se demandant si elle était réellement là. Rapidement, il demanda à la fille de les excuser et celle-ci dû se rendre à l'évidence qu'elle avait perdu toutes ses chances avec lui ce soir. Ce fut une nouvelle petite victoire pour Eliza, qui se défendit, cette fois-ci, d'afficher sa satisfaction. Ça n'aurait pas été très juste.

Une fois seul à seul, les deux jeunes gens se séparèrent pour pouvoir mieux se regarder. Eliza en profita pour le détailler un peu plus. Ses cheveux étaient vraiment très beaux, oui, tout comme son visage. Ces nombreuses années lui avaient pleinement rendue justice. Il était magnifique. Elle regrettait presque un peu de ne pas avoir regardé des vidéos. Elle savait qu'il en existait beaucoup. Les fans hystériques adoraient compiler toutes les images possibles sur leurs idoles. Elle, elle s'était toujours refusée à les regarder. Officiellement, parce que ça n'était pas son truc, de mater des stars au travers d'un écran. Officieusement, elle savait que le pincement au cœur qu'elle ressentait présentement aurait été encore plus fort, si elle l'avait vu grandir à travers les caméras.

Sa petite boutade avait un goût piquant, mais elle tenta de ne pas relever, se contentant de hocher la tête lorsqu'il lui proposa de lui payer un verre. « C'est moi qui paye », dit-elle cependant une fois qu'ils furent accoudés au bar dans l'attente de pouvoir faire leur demande au barman. « Je te le dois bien après tout... » Est-ce qu'elle rougissait ? Elle en était pratiquement sûre. Elle savait reconnaître la chaleur diffuse typique dans ses joues lorsqu'elle rougissait à cause du malaise ambiant. « Ça et sûrement quelques explications. » Elle n'allait pas le nier. Elle avait fuit. Elle n'était pas pour autant une menteuse. Elle avait toujours pensé qu'omettre n'était pas forcément mensonge. Et si elle pouvait fuir et omettre des informations, elle n'avait jamais été une bonne menteuse. Elle n'en avait aucune envie, de toute manière.

Il ne leur fallut que quelques minutes pour obtenir leurs boissons et payer et Eliza lui montra ensuite une table, un peu à l'écart où ils pourraient s'entendre et discuter avec un peu plus d'intimité. Elle s'installa donc face à lui, faisant tourner son cocktail entre ses doigts, les yeux rivés sur les trois pansements entourant ses doigts. Bricoleuse téméraire, elle se blessait souvent. Rien de grave, des petites coupures disgracieuses, mais par mesure de précautions, elle les pansait toujours pour éviter que du plâtre ne s'immisce dedans, comme la première fois. Elle avait voulu faire la fière et l'avait payé quand il avait fallu nettoyer ses mains. Boire encore un verre n'était probablement pas une bonne idée, mais elle avait le sentiment que l'alcool lui donnerait le courage nécessaire pour ce qui allait suivre et de ça, elle en avait bien besoin. Dorian Saltzman n'était pas n'importe qui et les erreurs du passé le concernant, n'étaient pas si anodines que ça... même s'ils n'étaient encore que des enfants à l'époque.

« Granny avait raison ! Les années ont fait de toi un homme terriblement beau », dit-elle, sans vraiment pouvoir se contrôler. Okay. Trois cocktails, c'était déjà sans doute beaucoup trop. « Elle disait tout le temps que tu ferais tourner toutes les têtes et que la fille qui voudrait te mettre le grappin dessus aurait intérêt à s'accrocher fermement. » Eliza sourit maladroitement, baissant les yeux. C'est pour ça qu'à sept ans, elle avait voulu l'épouser. Pour qu'aucune fille ait le droit de tourner la tête devant lui. Pour qu'il soit à elle et à elle seule. A l'époque, elle croyait que ça pourrait suffire. Qu'il n'en regarderait aucune autre ensuite. Faux. Bien sûr. Elle avait commencé à le voir dès l'âge de treize quatorze ans. Elle avait pensé que, d'une certaine manière, ne pas le côtoyer quand il se serait mis à répondre aux regards énamourés des filles avait été une bonne chose. Elle n'aurait sans doute pas supporté de le voir partir dans les bras d'une autre. Perdre définitivement toute importance pour lui. « C'est presque injuste pour le reste de la gente masculine qu'en plus de ça, tu sois une rock star. J'ai rencontré quelques-unes de tes groupies ces dernières années et elles ne tarissent pas d'éloges à ton sujet. Oups ! » Elle plaqua une main sur sa bouche pour se faire taire. « Désolée... Je dis n'importe quoi... » Soupirant, elle ajouta. « Tu as l'air d'aller bien. Très bien même. J'en suis heureuse. »
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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyLun 17 Déc 2018 - 0:06

My dear little lovely husband

Eliza & Dorian

Revoir Eliza après toutes ces années était carrément bizarre. Ouais c’était le mot. J’avais cette impression de la connaitre par cœur mais en même temps, elle était comme une inconnue face à moi. C’était étrange comme sentiment. Déroutant. Je n’avais pas compris pourquoi elle ne m’avait pas parlé de son déménagement. Perdu face à cette pancarte signifiant que la maison était à vendre, je m’étais rendu chez sa grand-mère à l’époque, en quête de réponse à mes questions. La vieille dame, que j’affectionnais beaucoup, m’avait alors expliqué que sa famille avait déménagé à l’autre bout du pays. Un choc. Ni plus ni moins. Mamie Reynolds avait été adorable et m’avait préparé des cookies pour me réconforter ce jour là. Ce jour-là, j’avais eu cette sensation de perdre la moitié de mon âme. Comme si on avait violemment arraché un pansement sur ma peau. La douleur ne s’était pas estompée tout de suite, elle avait mis quelques semaines avant de disparaitre. Eliza était ma meilleure amie à l’époque, avec Doug, ils étaient mes deux moitiés. J’avais toujours pensé que nous formions un trio indissociable, qui vieillirait ensemble et qui affronterait tout, main dans la main. Je m’étais trompé. Seul Doug était resté.

Avec les années, elle était plus ou moins sortie de mon esprit, j’avais quand même gardé un souvenir d’elle, sa bague en plastique, celle que j’avais passé à son doigt lors de notre mariage. Elle était toujours dans ma poche, tel un porte bonheur. Je n’avais jamais imaginé recroiser sa route un jour. Alors la voir apparaitre dans mes bras subitement avait été un véritable choc. Encore une fois. Cette femme avait le don de me perturber chaque fois qu’elle disparaissait ou apparaissait dans ma vie. Ce qui me frappa de prime abord lorsque je posais enfin mes yeux sur elle, c’est qu’elle était devenue une femme sublime. Je l’avais toujours trouvée à mon gout, mignonne. Aujourd’hui, elle avait dépassé mes espérances. Heureusement pour elle, je n’étais ni rancunier ni foncièrement mauvais. Beaucoup dans mon cas l’aurait envoyé bouler ou se serait énervé. Moi je restais calme, voire même souriant. J’étais quand même content de la revoir, dans le fond. Je l’invitais à boire un verre, elle accepta à condition qu’elle le paye. Soit. Je pouvais très bien payer le prochain. Le barman prit nos commandes et nous attendions sagement qu’il nous ramène nos verres. Eliza se mit à rougir en prétextant qu’elle me devait bien un verre ainsi que des explications. Ah ça, je ne pouvais pas dire le contraire. Cependant, la voir aussi mal à l’aise me fit légèrement rire. J’avais toujours trouvé qu’une femme qui rougissait, c’était mignon. Elle ne faisait pas exception. « Pour les explications je suis d’accord. Mais détends-toi. Je ne suis pas le genre de mec à faire une scène ou à péter un câble pour ça. Je ne suis pas rancunier. J’ai juste besoin de réponse. » Inutile qu’elle se rende malade. Au fond, je ne lui en voulais même plus. L’eau avait coulé sous les ponts. « Alors déstresse ! » Assurais-je avec un grand sourire, espérant la mettre un peu plus à l’aise.

Nos boissons prêtes, Eliza régla la note et nous ne tardions pas à nous installer à une table, un peu à l’écart. C’était mieux pour discuter. Je m’installais en face d’elle et je gardais mon verre entre mes mains, sans en boire une goutte pour le moment. Je la regardais manipuler le sien, cherchant sans doute ses mots. Je remarquais qu’elle avait des pansements sur les doigts. S’était-elle blessée ? J’attendais patiemment, profitant de son moment de silence pour la regarder un peu plus en détail. Et finalement, elle se lança. Pour ne plus s’arrêter. Elle commença par me complimenter… Et en fait, elle ne fit que ça. J’ouvris d’abord de grands yeux, surpris qu’elle commence comme ça. Et finalement, un sourire amusé s’ancra sur mes lèvres alors qu’un léger rire s’échappa de ma bouche. Mon sourire ne cessait de s’agrandir à mesure qu’elle parlait et qu’elle vantait mes mérites. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte de ce qu’elle disait. Lorsqu’elle plaqua sa main devant sa bouche pour s’excuser, je ne pus m’empêcher de rire un peu plus fort. Elle n’avait pas changé. Toujours aussi passionnée. Enthousiaste. Et pipelette. « Tu aimes toujours autant parler à ce que je vois ! » Non ce n’était pas méchant, au contraire. « Je vais bien oui. Toi aussi ça a l’air d’aller, non ? » Elle avait l’air en forme en tout cas. « Tu sais, je n’ai reçu qu’un seul grappin dans toute ma vie. Et il est toujours accroché fermement dans ma poche. » Ouvrant ma veste, je glissais ma main dans une poche intérieure pour y récupérer ce qui s’y trouvait. Gardant l’objet au creux de ma main et mon poing fermé, je posais mes coudes sur la table pour me rapprocher. Ancrant mon regard dans le sien pour surveiller sa réaction, je desserrais mon emprise pour ouvrir ma main et laisser sa bague en forme de chat apparaitre sous ses yeux. Cette bague, je la lui avais passé au doigt à l'âge de sept ans. Sa grand-mère me l’avait remise le jour de son départ. Depuis, je ne la quittais pas. Elle me permettait de garder Eliza près de moi malgré tout. Joli grappin hein ?

Je finis par me reculer, pour m’adosser au dossier de mon siège, gardant la bague entre mes doigts pour jouer avec. « Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu déménageais ? J’ai été assez surpris de me retrouver devant un panneau "A vendre" devant chez toi. » Et encore, le mot était faible. Je m’étais senti désemparé. Perdu. Abandonné. C’était la seule question que je voulais lui poser. Pourquoi ? Pour le reste, je savais qu’il était courant que des gens déménagent pour des tas de raisons, je ne lui en voulais pas pour ça. Après tout, à cette époque, elle n’avait fait que suivre ses parents, rien d’autre.

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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyLun 17 Déc 2018 - 21:43


my dear little lovely husband.
Semblant sentir son stress, Dorian voulu la rassurer, lui promettant qu'il n'allait pas lui faire une scène. Elle en était soulagée, mais pas forcément moins stressée pour autant. Elle lui sourit, malgré tout, cherchant d'abord quoi dire, avant de se lancer dans un monologue maladroit. En une seconde, le jeune homme la rendit muette, se moquant de sa propension toujours infernale à combler les silences par des mots encore et encore. Elle savait qu'il ne le disait pas méchamment. Elle le voyait dans ses yeux. C'était dit avec une certaine... tendresse ? En tout cas c'était doux et même pas moqueur. Alors, elle rougit, de nouveau.

Elle se mordit discrètement l'intérieur de la joue quand il souffla qu'elle avait l'air d'aller bien aussi. Elle hocha timidement la tête. Oui, après tout. Physiquement, elle allait bien. Elle allait mieux que bien. Hormis peut-être la fatigue et ses maladresses d'apprenti bricoleuse. Mentalement... C'était un peu une autre paire de manche, mais entamer la discussion avec lui sur ce sujet n'était sans doute pas la meilleure des entrées en matière.

Eliza allait ouvrit la bouche, mais il la devança, parlant de façon un peu énigmatique avant de sortir quelque-chose de sa poche. Avec un air conspirateur, il ouvrit les doigts, révélant son petit secret. Un anneau en plastique très très vieux, souvenir d'un autre temps, d'un passé des plus heureux. Elle la reconnue immédiatement, cette bague en forme de tête de chat. Elle l'avait vu pour la dernière fois il y a vingt ans, quand elle l'avait mise au creux de la main de Granny, lui demandant de la rendre à Dorian. Et soudain, tout fut trop. La surprise, le choc, laissèrent place à la douleur. Cette douleur qu'elle avait ressentit quand elle avait donné la bague à sa grand-mère. Celle qu'elle avait ressentit en voyant la ville qui abritait son meilleur ami s'éloigner. Toute la douleur accumulée de ces dernières semaines. Elle l'avait fait. Comme toutes les choses qu'Eliza lui avait demandé, Granny l'avait fait. Elle n'avait pas donné de moyen à Dorian de la recontacter et lui avait rendu sa bague. Ses yeux s'embuèrent de larmes, sans qu'elle ne puisse le contrôler et elle se mordit la lèvre inférieure, alors qu'il lui demandait enfin les explications qu'elle ne lui avait pas données, vingt ans plus tôt.

« J'ai essayé », souffla-t-elle, la voix tremblante. « J'ai essayé pendant des semaines, mais il y avait toujours quelque-chose. La sonnerie de reprise des cours, un rendez-vous important, Doug... Chaque fois que je me suis convaincue que c'était le moment de te le dire, que j'ai trouvé le courage... Toi tu devais partir et tu me demandais si ça pouvait attendre... Alors, je disais oui et la fois d'après, j'inventais une chose totalement stupide et pas importante en attendant de retrouver le courage... Et puis en un claquement de doigts, c'était le jour du grand départ et je t'avais toujours rien dit... T'affronter alors aurait été trop horrible. Je me suis cachée et j'ai pleuré... »

Pendant toute son explication, la brune avait gardé les yeux rivés sur la bague, sa voix se fracassant un peu plus à chaque mot. « Granny te l'a donné... », souffla-t-elle finalement. « Et tu l'as gardé... J'avais tellement peur que tu la refuses que... » Un sanglot imprévu s'échappa des lèvres de la jeune femme et plusieurs larmes coulèrent, laissant probablement Dorian dans le désarroi le plus profond. Elle pensait avoir l'air d'une folle. Probablement que c'était ce qu'il pensait d'elle, pour le coup. Tout était soudainement si brouillon. « Je suis désolée... », dit-elle, essayant de chasser les larmes. A quoi elle ressemblait maintenant ? Probablement une fille un peu trop imbibé d'alcool. Une soûlarde pleureuse. « Elle m'a dit qu'elle te l'avait donné, mais n'a jamais voulu me dire ce que tu avais fait après. Je crois... Je crois que j'avais fini par penser que tu t'en étais débarrassé et qu'elle ne voulait juste pas me blesser en me l'avouant... » Un nouveau sanglot et un gémissement de frustration et Eliza sortait un paquet de mouchoir de sa poche pour se débarrasser des larmes traîtresses. Elle avait un paquet dans chaque poche, ces derniers temps. Elle pouvait se mettre à pleurer de la manière la plus impromptue, n'importe où. Il suffisait d'une chanson, d'une chevelure grisonnante, d'une voix ou d'un endroit qui lui rappelait sa grand-mère pour qu'elle s'effondre sans aucun signe précurseur. Elle avait appris à avoir toujours une demi-douzaine de mouchoirs sur elle, même simplement pour aller acheter une brique de jus. « Je suis désolée », souffla-t-elle de nouveau, secouant la tête pour se remettre les idées en place. « Je dois ressembler à une folle un peu hystérique », concéda-t-elle en essayant un sourire encore un peu tremblotant. « Je vais te faire regretter d'avoir renvoyé ta fangirl là-bas. »

Avalant une gorgée de son verre, elle laissa l'alcool brûler sa gorge et lui remettre (un peu) les idées en place. Après une grande inspiration, elle posa de nouveau les yeux sur Dorian. « Je ne voulais pas te blesser, Dorian. Vraiment pas. C'était la dernière chose que je voulais... J'étais qu'une gamine et je croyais que faire l'autruche me protégerais de ma propre peine, mais j'ai juste fini par occulter le fait que c'était toi qui en serait le plus blesser... »
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Dorian Saltzman
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AGE : 35 ans (21 Juin 1984)
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STATUT : célibataire
JOB : batteur dans le groupe de rock "Toxic Shark"
ADRESSE : 13 Capitol Hill avec Doudou

MULTITROGNES : Matthew Halliwell le dealer à la vie de merde (Bob Morley), Rebekah E. Reynolds la voyante extralucide dévergondée (Holland Roden)

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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptySam 26 Jan 2019 - 13:45

My dear little lovely husband

Eliza & Dorian

Raviver des souvenirs peut parfois s’avérer douloureux. Parfois au contraire, il peut vous submerger de nostalgie et de bonheur. Mais pour cela, tout dépend du ressenti, de l’état d’esprit de la personne. Pour moi, ce mariage entre deux enfants était un bon souvenir. Ça me réchauffait le cœur d’y repenser. J’avais aimé ce jour, ce jeu d’enfant. Il faisait partie des souvenirs que je chérissais malgré la suite des événements. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’il bouleverse à ce point Eliza. Lorsqu’elle posa ses yeux sur la bague en plastique au creux de ma main, ses yeux devinrent subitement brillants et sa voix se mit littéralement à dérailler. Merde. Ma bouche s’entrouvrit sous la surprise d’une telle réaction alors qu’elle m’expliquait tant bien que mal les raisons qui l’avaient poussé à ne pas me parler de son déménagement, à l’époque. Son récit me fit de la peine. Pendant mon adolescence, l’euphorie de notre groupe de musique et de sa percée m’avait aveuglé et peu de choses avaient compté en dehors de ça. Je me rendais compte que j’avais négligé mes amis. Enfin, Eliza plus particulièrement, parce que Doug lui, avait été dans le même état que moi.

Les mots me manquaient. Je ne savais pas quoi dire. J’avais voulu une explication de sa part, elle me l’avait donné, et maintenant ? Je me sentais fautif. Incapable de prononcer le moindre mot, je baissais les yeux vers cette bague que j’avais gardée depuis tant d’années. Lorsque je relevais les yeux vers elle quand elle mentionna sa grand-mère, je la vis pleurer. A cet instant, mon cœur se brisa. Je n’aimais pas voir pleurer les gens, encore moins quand il s’agissait de personnes proches. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle réagisse de cette manière en repensant à tout ça. Je ne comprenais pas bien pourquoi ça l’affectait autant. Elle s’excusa, essuyant ses larmes et elle continua, encore et encore. Eliza avait toujours été bavarde, elle n’avait pas changé, même dans cet état. Elle sortit un paquet de mouchoirs de ses poches pour essuyer son visage et je restais toujours là à la regarder sans réagir. J’étais complètement désemparé. Lorsqu’elle s’excusa une nouvelle fois en ce comparant à une folle hystérique et en mentionnant la femme qu’elle avait fait partir en début de soirée, je repris un peu mes esprits. « Non… Ne t’excuse pas. Je ne te prends pas pour une folle hystérique, loin de là. C’est juste que… Je ne m’attendais pas à… » La voir fondre en larmes pour si peu. « Ce genre de réaction. » Non, pour le coup, je m’étais attendu à tout sauf à ça.

Elle s’excusa d’une autre manière, justifiant une nouvelle fois sa décision et sa volonté de ne pas me blesser. Je ne pouvais pas la laisser continuer comme ça alors je posais ma main sur la sienne. « Eliza, c’était il y a longtemps, ne te mets pas dans un état pareil. Ce n’est pas grave, il n’y a pas mort d’homme. » Ma main se serra un peu plus sur la sienne alors que je rangeais la bague dans ma poche avec l’autre. « C’est à moi de m’excuser, je suis vraiment désolé de t’avoir négligée à l’époque. Je ne m’en rendais pas compte. Avec Doug, j’étais obnubilé par la musique, à tel point que plus rien d’autre ne comptait. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même si je me suis rendu compte trop tard que je t’avais perdue. » Je soupirais un grand coup. « J’ai été égoïste, je te prie de m’excuser pour ça. Je ne t’ai pas facilité la tâche, au contraire. Je ne peux pas revenir en arrière, on ne peut pas changer le passé mais je suis sincèrement désolé. » Je ne cessais de m’excuser, moi aussi, mais je me rendais compte que c’était aussi en partie ma faute, si ce n’était totalement. « Bien sûr que je l’ai gardée. Ta grand-mère est une femme formidable. J’essayais de lui rendre visite de temps en temps avant que la musique ne prenne une ampleur trop importante dans ma vie, après ton départ. » J’avais toujours aimé cette femme bienveillante. Elle était la caricature des vieilles femmes adorables des films. Toujours le sourire, toujours le mot pour réconforter, toujours de bonne humeur. « Comment va-t-elle ? » Parce que ça faisait des années que je ne l’avais pas vue.

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Eliza A. O'Connell
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MAIS ENCORE ? : gourmande | hyperactive | pratique le sommeil polyphasique | polyglotte | n'a pas le permis | a beaucoup voyagé entre le Canada, l'intégralité des USA et le Mexique | adore jouer les girly, mais s'habille aussi en vrai sac à l'occasion | déteste le star system | officiellement, ne connaît pas les Toxic Shark | mange peu de viande | a un tattoo sur le flanc gauche, une lune de laquelle tombe de la poussière | ...

MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyMer 30 Jan 2019 - 19:02


my dear little lovely husband.
Tout comme elle, Dorian avait été un enfant joyeux, plein de vie et de positivisme. Il n'était pas un enfant calme. Il était un passionné, un joueur, un fonceur. Il était tout ce qu'elle était elle-même : créative, inspirée, toujours heureuse. Leur amitié avait été sans tâche, jusqu'à ce qu'il commence à percer en tant que jeune artiste de talent. Et même après, Eliza avait continué de sourire à sa chance, à son talent et à son avenir. Elle avait ravalé sa fierté et sa jalousie, avait ravalé toutes les mauvaises choses et avais juste été heureuse pour cet ami qu'elle aimait tant... Sauf qu'à force de trop ravaler, le jardin des bonnes choses fini toujours par se gangréner de mauvaises herbes et au moment où elle quittait Seattle avec sa famille, rare étaient les parcelles encore saines. Elle était devenue plus distante et sombre, par la suite. Le temps, les années et les pertes avaient fini par lui faire voir que la vie passait, invariablement, apportant son lot de déceptions. Elle avait choisi de regarder la vie à distance. De n'en saisir que les bribes les plus superficielles, pour ne plus s'attacher à rien, ni à personne. Elle avait vu combien tout était éphémère. Et elle n'avait plus eu à cœur de s'accrocher à ce qui finirait, tôt ou tard et inévitablement, par lui filer entre les doigts.

Elle ignorait quel genre d'homme était désormais Dorian, mais elle savait qu'elle, elle n'était plus la petite fille qu'il avait connu. Alors, tous ces souvenirs étaient emprunt d'une nostalgie évidente. Une nostalgie douce amer... Enfin... Cela aurait été le cas si tout n'avait pas été saccagé du sceau de l'insupportable perte. Car s'il y avait bien une fin, une perte qu'elle n'avait jamais envisagée, c'était bien celle-ci. Elle avait beau avoir plus de trente ans, jusqu'à il y a peu, elle n'avait jamais envisagé qu'un jour, sa chère Granny, si invincible, si immortelle à ses yeux, pourrait un jour la quitter. Jusqu'à il y a peu, Eliza pensait qu'on pouvait toujours trouver encore un peu de joie en ce monde, mais à l'heure actuelle, elle passait plus de temps convaincu que le monde était une cause perdue et à se demander si la vie avait vraiment un sens profond, autre que celle de jeu cruel pour l'amusement de forces qui la dépassait. Une vraie loque faite de larmes et de chagrin. Indigne même d'être comparé à la joyeuse enfant dont il se souvenait.

Il prit sa dépression post deuil pour autre chose, ne comprenant vraisemblablement pas sa réaction. Comment ne pas le comprendre. La dernière fois qu'il l'avait vu, elle était une adolescente, certes un peu fâché contre le monde (la puberté faisant son œuvre et ne la laissant pas de marbre), mais souriante et lui promettant qu'ils se verraient le lendemain. La dernière fois, elle était encore comparable à la douce enfant qu'il avait connu. La dernière fois, elle ne pleurait pas à chaque mot prononcé, à chaque souvenir évoqué.

Le cœur de la brune se serra, tout comme son poing, quand il évoqua qu'il n'y avait « pas mort d'homme ». Ironique, non ? Elle secoua la tête quand il s'excusa à son tour. Il n'avait pas à le faire. Aucunement. « Tu avais ta vie, ton avenir qui prenait forme. Le monde déroulait un tapis à tes pieds... Je n'en faisais juste pas partie... », dit-elle le plus sobrement possible, haussant les épaules. Elle avait toujours su qu'un jour, elle cesserait d'exister pour lui. Dans le fond, ce départ l'avait juste arrangée parce qu'ainsi, elle partait avant que lui ne monte dans un bus de tournée en oubliant complètement de la prévenir et de lui dire au revoir. Elle n'aurait pas pu supporter d'être celle qui reste à attendre. Elle le savait. Fuir avait été une bonne tactique pour se protéger. Une tactique qu'elle avait adoptée depuis des années envers et contre tout.

« Comment va-t-elle ? »

La question faisait plus mal encore que ce qu'elle pensait et elle due fermer les yeux, une nouvelle fois, pour ravaler ses larmes. « Elle nous a quitté... Il y a soixante-douze jours. » Elle posa les yeux sur la montre qu'elle portait à son poignet. « et cinq heures dix... » Oui, elle en arrivait à savoir instantanément. Depuis soixante-douze jours qu'elle comptait les jours de deuil, elle était capable de savoir combien de minutes exactement séparaient l'heure de celle du décès de sa grand-mère. « C'est pour ça que je suis... » Elle fit un grand geste de la main, sa voix déraillant de nouveau. « … une telle fontaine... » Elle baissa de nouveau les yeux. « C'est pour ça que je suis ici... Je dois m'occuper de ce qu'elle m'a laissé... » Elle ne serait jamais revenue à Seattle autrement. Pas plus de quelques jours pour rendre visite à Granny. Pas ailleurs que dans cette maison qu'elle fuyait ce soir.
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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyLun 17 Juin 2019 - 15:22

My dear little lovely husband

Eliza & Dorian

J’étais plutôt habitué à retrouver des personnes de mon passé. J’avais quitté Seattle en entrant dans l’âge adulte pour embrasser ma carrière dans la musique. J’avais perdu pas mal de contacts au fil des années, parce qu’on suivait tous le cours de nos vies, prenant chacun des chemins différents. J’étais toujours content de retrouver d’anciennes connaissances, tout comme en rencontrer des nouvelles. Eliza avait longtemps été un pilier dans ma vie, une personne importante de ma jeunesse, au même titre que Doug qui lui ne m’avait jamais quitté depuis l’enfance. Avec Eliza, nos routes s’étaient séparées mais je ne l’avais jamais oubliée. La revoir aujourd’hui me faisait plaisir mais il y avait également une sensation étrange. Comme si je me retrouvais devant une étrangère. Nous avions grandi chacun de notre côté. Vécu nos propres expériences. Et aujourd’hui, je la trouvais encore plus belle que dans mes souvenirs. Même si une ombre semblait planer au dessus d’elle telle une épée de Damoclès. Culpabilisait-elle encore d’avoir disparu de ma vie sans rien dire ? Malgré ma tentative pour la rassurer à ce propos ?

Lorsque je lui demandais des nouvelles de sa grand-mère, que j’avais moi aussi bien connu, elle ferma les yeux. Lorsqu’elle ouvrit la bouche, mon sang ne fit qu’un tour. Ma respiration se coupa. Mon estomac se tordit violemment. Ma bouche s’entrouvrit sans qu’aucun mot n’en sorte. Abasourdi. Déconfit. Je ne m’étais pas attendu à une telle nouvelle. A présent, je comprenais pourquoi je la trouvais si… Loin ? Physiquement, elle était bel et bien devant moi, pourtant, j’avais l’impression qu’elle n’était pas vraiment là. Elle expliqua ce que j’avais déjà compris. Machinalement, j’attrapais ses mains pour les serrer dans les miennes. « Je suis sincèrement désolé, Eliza. » Grimaçant légèrement sous la peine que je ressentais moi-même, j’imaginais sans mal celle qu’elle devait ressentir en cet instant. « Je ne savais pas… » La dernière fois que je l’avais croisée en ville, elle semblait bien se porter. Mais ça remontait à plusieurs mois déjà, voire même l’année dernière. Je m’étais arrêté pour discuter avec elle brièvement cette fois là mais je ne l’avais plus revue ensuite.

Sans réfléchir plus longtemps, je me levais de ma chaise pour me baisser devant mon amie d’enfance et la serrer dans mes bras. Parfois, un simple geste vaut bien plus que des mots. Elle devait avoir besoin de réconfort étant donné que j’avais mis les deux pieds dans le plat comme un crétin. « Je suis vraiment, vraiment désolé. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. Je vais te laisser mon numéro, tu pourras m’appeler n’importe quand en cas de besoin. » Je finis par la lâcher et je retournais m’asseoir à ma place, sortant déjà mon téléphone de ma poche. « Tu veux bien me donner ton numéro ? »

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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyMer 19 Juin 2019 - 21:29


my dear little lovely husband.
En temps normal, Eliza était une personne pleine de vie, heureuse, qui n'évoquait que peu ses problèmes et ne laissait pas ceux-ci déteindre sur son humeur, mais aujourd'hui, tout était différent. Elle avait perdu la femme la plus importante de sa vie et elle n'arrivait pas à s'en remettre. Elle avait beau lutter, il lui faudrait du temps. Du temps et des kilomètres entre elle et les souvenirs, une chose qu'elle ne pouvait pas avoir tant qu'elle était obligée de rester à Seattle afin de remettre la maison (un endroit rempli de souvenirs) en l'état.

Malgré tout, la dernière chose qu'Eliza voulait était d'imposer son état à quelqu'un (d'autant plus à Dorian), alors tout en pleurant, la demoiselle faisait son maximum pour s'en remettre et ravaler sa douleur et ses gouttes lacrymales. Elle regrettait presque de l'avoir interrompu, maintenant. Elle était réellement en train de lui gâcher sa soirée. Pauvre homme qui n'avait rien demandé et certainement pas de se retrouver coincé avec une ancienne copine de jeunesse beaucoup trop émotive.

Se levant d'un coup, Dorian fit le tour de la table, faisant réaliser à la jeune femme, une fois de plus, combien il était immense. Même si elle ne l'avouerait jamais, elle avait vu quelques photos de lui au cours des années écoulées (beaucoup trop, en fait, pour quelqu'un de sincèrement si détachées) et elle avait bien vu qu'il était vraiment grand... Mais le voir en vrai, alors que dans ses souvenirs, il n'était pas beaucoup plus grand qu'elle la dernière fois qu'elle l'avait vu, cela faisait toujours bizarre. Elle n'eut pas le temps de beaucoup y réfléchir, cependant, car bien vite, il l'emprisonna dans une étreinte pleine de compassion et Eliza se relâcha un peu, passant ses bras autour de la taille de Dorian pour se fondre un peu dans ce geste tendre bienvenue. Les deux mains à plat dans le dos de l'homme, elle se laissa aller un peu contre son épaule, réalisant que l'étreinte n'avait (étrangement) rien de maladroite. Au contraire, c'était agréable. Un peu bizarre, mais pas déplaisant. Il lui avait manqué pendant toutes ses années et son odeur la frappa un peu brutalement, alors qu'elle se sentait en sécurité, comme chaque fois qu'il avait été là par le passé.

Se giflant mentalement, elle le relâcha dans un même mouvement que lui, rougissant un peu lorsqu'il assura qu'elle pouvait l'appeler pour n'importe quoi. Elle hocha la tête quand il lui demanda son numéro et tendit la main pour prendre le téléphone et rentrer son numéro. Si elle eut envie de noter son prénom dans le nom de contact, elle se ravisa et laissa la case blanche, lui laissant le loisir de noter discrètement ce qu'il voulait pour la référencer. « Je n'oserais jamais t'appeler », avoua-t-elle cependant. Le mensonge, même par politesse, ne faisait pas vraiment parti du vocabulaire de la jeune femme. « Ça fait si longtemps que... Je ne me sentirais pas en droit de t'appeler au secours. Mais c'est gentil de ta part. Si tu veux, on pourra aller boire un verre quand je... » Elle fit un geste vague de la main. « Ne serait plus une telle pleureuse. On pourra parler un peu du bon vieux temps, se rappeler des souvenirs amusants. Je ne suis pas la meilleure compagnie en ce moment, mais en temps normal, je t'assure que je suis quelqu'un de très sympa pour se détendre le soir après le boulot. » Ouais, sauf que pendant que les autres se détendaient, lui travaillait. « Enfin, je suppose que pour toi, après le boulot signifie en plein milieu de la nuit ou très tôt le matin. »
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MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptyJeu 20 Juin 2019 - 15:29

My dear little lovely husband

Eliza & Dorian

Voir Eliza dans cet état me faisait une peine immense. Moi qui l’avais connu souriante, heureuse et pleine de vie, je devais bien avouer qu’elle me faisait mal au cœur. J’avais toujours beaucoup apprécié sa grand-mère. Ne voyant pas les miennes très souvent à l’époque, j’aimais passer du temps chez sa Granny, avec elle et sa petite cousine Rebekah. C’était des souvenirs de mon enfance que je chérissais. On ne peut pas dire que c’était la franche entente avec mes parents et mes sœurs alors ces moments que je passais avec Eliza et sa famille avaient été de réelles bouffées d’air frais. Des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Eliza avait toujours adoré sa grand-mère alors j’imaginais sans mal la peine incommensurable qu’elle devait éprouver après sa perte.

Je ne pouvais pas rester les bras croisés sans rien faire. Même si je n’y pouvais pas grand-chose, je pouvais tenter de la réconforter, du mieux que je le pouvais au moins. Parfois, un simple geste vaut mieux que des mots alors je n’avais rien trouvé de mieux que de la serrer contre moi, la prendre dans mes bras. Je la sentis se détendre un peu, relâcher légèrement la pression. Je supposais que ce simple contact lui faisait du bien et j’en étais ravi. J’étais réellement content de la voir, même si j’aurais préféré des circonstances un peu plus joyeuses.

Je finis par la relâcher pour la laisser respirer et je retournais m’asseoir à ma place, en face d’elle. Elle accepta de prendre mon numéro et je lui donnais mon téléphone pour qu’elle l’enregistre. Lorsqu’elle me le rendit, j’y ajoutais son prénom et je l’enregistrais dans mes contacts, posant enfin le portable sur la table. J’eus un léger sourire quand elle avoua cependant qu’elle n’oserait jamais m’appeler. « Alors je prendrais des nouvelles de temps en temps. » Si elle ne voulait pas m’appeler au secours, je pouvais très bien la contacter moi-même pour m’assurer qu’elle allait bien. Sa rapide description d’elle-même m’arracha un petit rire. « Ce sera avec plaisir. Prends le temps qu’il te faut. Mais je pense que ça te ferait du bien de te changer les idées, de sortir, de voir du monde. » De mon point de vue, rester seul pour faire son deuil n’était pas la meilleure solution. « On répète un peu en ce moment, c’est vrai. Mais c’est surtout pour ne pas perdre la main. En fait, avec notre retour avec Seattle, on est un peu en vacances. On prend une petite pause après la tournée qu’on vient de faire. C’est vraiment crevant ! » C’était fatiguant de parcourir le monde entier pour enchainer des concerts et partir à la rencontre de nos fans, mais j’aimais vraiment ça. « Donc, je suis libre à peu près n’importe quand, essaye juste de ne pas me prévenir à la dernière minute. » Non pas que je sois surbooké, mais j’étais quand même du genre à sortir beaucoup. Mieux valait réserver une soirée avec moi quelques jours à l’avance, même si je pouvais me libérer à la dernière minute, si besoin. Je terminais le fond de mon verre et jetais un œil à l’heure qu’affichait mon téléphone. « Je ne vais pas tarder, je dois me lever demain. Est-ce que tu veux que je te raccompagne ? »  

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Eliza A. O'Connell
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My dear little lovely husband (Doliza) F1319a86b5cbad238062f993b16779a6

FEAT : Lauren Cohan
AGE : 34 (03.03.1984)
SEXUALITÉ : Hétérosexuelle
STATUT : Célibataire
JOB : Ca dépend des jours
ADRESSE : 412 Queen Anne

MULTITROGNES : Norah McCalls (E. Taylor Cotter)

MAIS ENCORE ? : gourmande | hyperactive | pratique le sommeil polyphasique | polyglotte | n'a pas le permis | a beaucoup voyagé entre le Canada, l'intégralité des USA et le Mexique | adore jouer les girly, mais s'habille aussi en vrai sac à l'occasion | déteste le star system | officiellement, ne connaît pas les Toxic Shark | mange peu de viande | a un tattoo sur le flanc gauche, une lune de laquelle tombe de la poussière | ...

MessageSujet: Re: My dear little lovely husband (Doliza)   My dear little lovely husband (Doliza) EmptySam 22 Juin 2019 - 18:54


my dear little lovely husband.
Il disait qu'il prendrait des nouvelles de temps en temps si elle ne le contactait pas. Pour elle, cela ne signifiait rien. Elle ne doutait pas qu'il pensait sincèrement à le faire, mais elle savait qu'il ne le ferait pas. Il l'oublierait, comme il l'avait oublié auparavant. Elle lui avait fait du mal en disparaissant sans une explication, mais elle savait qu'il s'en était remis, qu'il avait fait son chemin et qu'aujourd'hui, elle était une étrangère pour lui. Une vieille connaissance, une copine d'enfance, mais rien ne plus. Elle n'était pas sa meilleure amie et elle n'était certainement pas son premier amour, pas comme lui pouvait l'être. Elle était aussi partie sans un mot pour cela. Parce qu'il avait compté plus pour elle qu'elle n'avait jamais compté pour lui et que ça avait été beaucoup trop douloureux à l'époque. Elle avait grandi depuis, avait appris à cadenassé son cœur quand il le fallait, avait appris à faire ce qu'il fallait pour survivre à une déception amoureuse. Elle avait beaucoup pleuré pour lui, beaucoup moins ensuite. Une partie d'elle se disait que c'était parce qu'elle n'avait jamais plus aimé comme elle avait pu l'aimer lui, à l'époque. Une autre, plus rationnelle, voulait croire qu'elle avait simplement appris à protéger son cœur et à aimer plus raisonnablement qu'une enfant le pouvait.

Souriant doucement au jeune homme, elle hocha la tête. La politesse voulait qu'il dise qu'il prendrait des nouvelles. Elle exigeait également qu'elle le lui accorde et l'en remercie. Qu'elle lui assure qu'il n'était pas obligé de le faire.

Le brun poursuivit en expliquant que depuis le retour du groupe à Seattle, ils étaient comme en vacance et elle supposait qu'ils l'avaient mérité. On entendait régulièrement parler d'eux, après tout, parce que leur groupe avait beaucoup travaillé, sortit des albums à la chaîne et mené récemment une très grosse et longue tournée. Il assura qu'il serait disponible, avant d'ajouter qu'elle devait quand même ne pas le prévenir à la dernière minute et cela lui confirma bien toutes ses pensées. Elle ne comptait pas à ce point. Elle ne comptait plus depuis longtemps. Cela la conforta dans l'idée qu'elle ne le dérangerait pas en l'appelant. Peut-être un café, un jour, pour faire bonne figure et continuer de prétendre que tout allait parfaitement bien dans le meilleur des mondes, mais elle ne ferait plus jamais partie de sa vie, comme il n'était pas destiné à faire partie de la sienne. Ils se quitteraient au moins proprement, en bons termes et ensuite, elle pourrait vendre la maison et partir. Peut-être en Asie. Elle avait toujours rêvé d'aller parcourir le monde, sans jamais se l'autoriser. Granny étant toujours en vie, elle n'avait jamais voulu partir trop loin, être sûr qu'elle pourrait rentrer à Seattle en quelques heures à peine en cas de besoin. Elle n'avait pas été plus loin que le Mexique, pas plus loin que le Canada, aujourd'hui, plus rien ne l'enchaînait, ni à Seattle, ni ailleurs... Elle avait toujours ses attaches, bien sûr. Renouer avec Rebekah lui avait fait un bien fou et elle n'avait pas envie de reperdre de vue sa cousine, sa presque sœur, mais Bekah pouvait passer quelques semaines, quelques mois sans elle, pendant qu'elle parcourait le monde. Elle aussi, pouvait le faire. Ses frères aussi, pouvaient vivre sans la voir si régulièrement.

Elle fut sortie de ses pensées par Dorian, qui lui annonçait qu'il devait rentrer. « Oh, oui, bien sûr. » Tard, vraiment ? Probablement pas. Mais que pouvait-il dire d'autre pour la quitter sans passer pour un salop après son petit déballage de petite-fille endeuillée ? Elle termina son verre d'une traite, le regrettant presque quand elle songea que ce n'était pas son premier et qu'elle allait un peu le payer en se levant de sa chaise et secoua lentement la tête quand il lui demanda si elle voulait qu'il la raccompagne. « Non, c'est bon », dit-elle, se levant, plutôt fière de tenir debout et de ne pas avoir la tête qui tournait trop. « Sens-toi libre de me laisser là. Je vais prendre un taxi de toute manière. Cet escalier ne va pas se rénover tout seul, alors je dois me lever tôt aussi si je veux pouvoir dormir dans un lit et pas sur le canapé demain soir ! » Okay et si tu te taisais avant de dire une connerie Eliza ? Genre, tu dis au revoir, bisous et tu te casses « Enfin bref, on s'en fout », s'exclama-t-elle en chassant ses pensées d'un grand geste de la main. « Ravie de t'avoir revu Dorian. Bonne continuation à toi et peut-être qu'on se reverra un jour, qui sait. » Genre oui, vas-y, dit carrément tout ce qui te passe par la tête. Rendue audacieuse par l'alcool, elle fit le tour de la table à son tour et posa un baiser sur sa joue, avant de baisser les yeux. « Bonne soirée. »

Et comme ça, elle tourna les talons et prit la fuite.
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